Étudier à l’étranger : conseils des L3 de Lettres partis en 2023

En 2023, 20 étudiantes et étudiants sont partis étudier au Canada, aux États-Unis, en Italie, en Thaïlande, en Espagne, au Japon ou encore en Hongrie.

Au semestre 6, en dernière année de Licence, les étudiantes et étudiants de Lettres Modernes peuvent partir étudier à l’étranger.

En 2023, 20 étudiantes et étudiants sont partis étudier au Canada, aux États-Unis, en Italie, en Thaïlande, en Espagne, au Japon ou encore en Hongrie.

Vous avez également le projet de partir faire vos études à l’étranger ? Préparatifs, arrivée sur place, accueil, choix des cours, rythme, langue, quotidien, coût de la vie... Voici leurs conseils.

Sommaire : questions posées aux étudiants partis étudier à l'étranger

Préparatifs

Quels conseils donneriez-vous avant de partir étudier à l’étranger ?

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    Il faut s’y prendre vraiment en avance pour être sûr de ne rien oublier et ne pas se faire rattraper par les délais des organismes que l’on contacte.

    A Sherbrooke, les transports sont gratuits avec la carte étudiante. Une visio est organisée deux semaines avant le départ environ avec toutes les infos de dernières minutes à savoir avant d’arriver et où il est possible de poser des questions, je conseille vraiment d’y assister, ça rassure.

  • Grâce – Greensboro, États-Unis

    Regarder les vaccins longtemps à l’avance, prendre une carte internationale et pas que du pays (pour éviter les frais lors des voyages), regarder les propositions de logements sur les groupes Facebook de l’université, faire la demande de permis international au cas où (au moins 4 mois avant le départ).

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    Bien faire attention au budget, on aurait tendance à peut-être le sous-estimer (c’était mon cas en tout cas). Je conseille aussi de bien vérifier les vaccins à faire avant de partir pour éviter de devoir les payer sur place.

  • Mahaut – Rome, Italie

    Demander à sa banque les modalités. Ne pas forcément prendre un logement à l’avance. Les logements sont assez chers et il n’y pas grand-chose. Je conseille de prendre un logement temporaire et ensuite, sur place, vous trouverez plus de choses.

  • Eline – Rome, Italie

    Se renseigner en amont sur les logements, et essayer de trouver un logement avant le départ. J’ai trouvé mon logement sur Airbnb, mais beaucoup sont arrivés en auberge de jeunesse, puis ont trouvé un logement par la suite. Mais pour moi, c’était une source de stress supplémentaire.

    Pour ce qui es de la banque, j’ai pris l’option premium (carte gold) avec les assurances vols et perte de bagages.

    Pour les transports à Rome, l’application Moovit est très bien pour se déplacer et l’application Mappy permet de prendre et d’avoir son abonnement sur téléphone.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    Prendre rendez-vous avec sa banque avant le départ. Prendre une carte Sim sur place est peu coûteux. Loger à Nonsi residence permet de rencontrer de nombreux autres étudiants en échange. La plupart des trajets se font en taxi (peu coûteux).

  • Manon – Cadix, Espagne

    Ne pas s’en faire pour le logement (la période est très chargée mais ça se décante et les appartements se vident). Niveau banque/assurance, pas de grandes inquiétudes étant donné que nous restons en Europe. Pour les transports pareils, les vols sont relativement accessibles.

  • Mina – Tokyo, Japon

    Se familiariser avec le système de transport avant son départ (celui de Tokyo est très compliqué). Vérifier ce que votre banque offre à l’étranger. Si vous pensez travailler au Japon, vous êtes obligé d’ouvrir un compte bancaire japonais pour recevoir votre salaire. Les numéros étrangers ne sont pas acceptés (seulement les numéros japonais) pour les abonnements, les réservations de tickets, etc. Il est tout de même possible de se débrouiller sans. J’ai pris une assurance française, mais concernant la santé, vous êtes obligé de prendre une assurance à l’université et une assurance en tant que « résident » au Japon.

    Pour le logement, je recommande les Sharehouses ! Il est plus facile de se faire des amis de cette manière-là. C’est aussi une façon de se sentir moins seul loin de chez soi. Je recommande d’apprendre le hiragana et le katakana avant votre départ. Même si vous prenez des cours de japonais, connaître les deux « alphabets » japonais vous permet de lire quelques panneaux et de comprendre le fonctionnement de la langue.

    Cela peut paraître évident, mais il faut bien regarder le nombre de bagages que vous pouvez prendre en avion et dans les transports sur place. Personnellement, j’ai amené une valise (remplie avec mes affaires) et un grand sac vide pour ce que je souhaite ramener du pays.

  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Vérifier auprès de sa banque si des frais s’appliquent sur les retraits, les paiements par carte, et surtout prêter attention à la possibilité de faire des virements à l’étranger (pour les loyers).

    À Budapest : carte de transport au tarif étudiant très avantageux.

Comment s’est passée votre arrivée ?

Les premiers jours, bonnes et mauvaises surprises

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    J’ai vite rencontré d’autres étudiants (grâce à la cuisine commune notamment) ce qui a permis de créer du lien et de s’entraider. Il ne faut pas hésiter à aller vers les autres !

    Si comme moi c’est la première fois que vous partez aussi longtemps loin de chez vous et que vous allez vivre seul, je vous conseille d’arriver plutôt un peu plus tard (le 3 janvier par exemple) pour avoir plus de monde autour de vous et vous sentir moins seul.

  • Eline – Rome, Italie

    Une bonne arrivée, pas de mauvaises surprises à déplorer. Mon logement est dans le quartier Monteverde (Gianicolense Ravizzi) qui est un quartier que je recommande tant par son calme que par le nombre important de transports en commun. Cependant, il est normal d’avoir un petit ou gros coup de mou les premières semaines, beaucoup d’étudiants ont eu cette expérience.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    Les premiers jours ont été les plus difficiles de l’échange car je ne connaissais pas encore les autres étudiants. Mais au bout de quelques jours, j’ai pu rencontrer de nombreux autres étudiants en échange et vivre l’expérience à fond.

  • Mina – Tokyo, Japon

    J’ai voyagé dix-sept heures pour arriver à Tokyo (deux avions) donc il faut s’attendre à être très fatigué en arrivant.

  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Nos cours à l’université ont lieu dans une antenne bien moins jolie que le bâtiment historique dans le centre, un peu déçue mais ça reste un cadre agréable.

Quel a été l'accueil dans votre université ?

Administration, professeurs, étudiants

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    Les professeurs ont été très accueillants. Dans la résidence j’ai vraiment rencontré de belles personnes, créé de belles amitiés !

  • Grâce – Greensboro, États-Unis

    Professeurs très accueillants et compréhensifs, pareil pour l’administration. Au moindre problème, ils répondent vite et proposent des solutions.

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    L’accueil dans l’université était parfait. Les professeurs sont vraiment sympathiques et sont disponibles. Quant à l’administration, rien à redire non plus, très efficace et réactif en cas de soucis.

  • Eline – Rome, Italie

    Une journée d’accueil en visio, donc pas beaucoup de contact avec les étudiants Erasmus Lumsa. Cependant la responsable des relations internationales est toujours présente lorsqu’on a besoin d’elle et suit chacun d’entre nous.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    La faculté avait organisé une pré-rentrée avec les étudiants en échange qui a permis de faire quelques rencontres et de découvrir le campus avant le début des cours.

  • Manon – Cadix, Espagne

    Nous avons eu une réunion de pré-rentrée majoritairement sur le fonctionnement des services de l’université.

  • Mina – Tokyo, Japon

    L’accueil par les professeurs/administration/étudiants a été très positif. Nous avons eu une séance de 2h qui permet de découvrir les différents équipements de l’université.

    Les professeurs utilisent la première séance pour expliquer et présenter le syllabus. Les étudiants sont très accueillants (dans mes cours, il y a un bon mélange d’exchange students et de home university students).

  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Pazamany est une université très sympathique, les professeurs sont généralement à l’écoute et bienveillants. Petits effectifs dans les classes.

Vos choix de cours

Quels sont ceux que vous conseilleriez ?

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    Le cours Rédaction : style et clarté est intéressant mais vraiment simple.

    Le cours littérature française de la Renaissance à la Révolution est passionnant, le professeur connait vraiment son sujet et son cours est rempli d’anecdotes ! Je trouve qu’il complète très bien ce que j’avais déjà vu en France.

    Le cours littérature québécoise des origines à 1940 n’est pas simple à suivre mais très intéressant car il permet de découvrir la culture québécoise et l’histoire de sa littérature.

    Le cours Histoire de l’édition littéraire n’est pas simple non plus car il y a énormément d’informations nouvelles (surtout quand on ne connait pas la littérature québécoise). En revanche, il est très intéressant et l’enseignante nous apportait à chaque cours énormément de livres pour que l’on puisse se rendre compte physiquement de ce dont elle nous parlait !

    Enfin, le cours littérature pour adolescents est mon préféré : c’est un sujet dont on ne parle pas assez et qui est abordé sous différents angles, ce qui permet de rendre compte de tous ses enjeux. Passionnant ! De plus, les travaux à rendre sont ludiques (une vidéo, une bibliographie commentée, etc.)

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    Je conseille de ne prendre que les 3 cours littéraires demandés, et de se faire plaisir à prendre deux autres cours de votre choix. Il y a tellement de cours qui peuvent être intéressants et plus pratiques que théoriques.

    Intro to Media Writing était personnellement mon cours préfère, car beaucoup de projets concrets. La classe d’anglais (English for Academic Purpose) peut s’avérer être un bon choix car il apprend comment écrire correctement ses dissertations.

    En termes de classe littéraire, je recommande Litterature from the Middle East, très intéressant et plutôt facile à réussir.

  • Mahaut – Rome, Italie

    Les cours de littérature sont intéressants mais tout en italien.

  • Eline – Rome, Italie

    Dans l’ensemble, les cours que j’ai pris m’ont plus. Ce sont des cours de littératures de premières années, sur des sujets que nous avions déjà étudiés, donc facile à suivre, bien qu’ils soient dispensés en italien. Le cours de psychologie était pour moi le plus intéressant.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    Les cours sont en règle générale assez abordables et il est possible de changer au début du semestre si le cours ne convient pas. Il y a cependant peu de cours littéraires. Le cours de contemporary literature était le plus intéressant de ce point de vue. Les autres permettent de découvrir la culture thaïlandaise, le bouddhisme, l’hindouisme et de nombreux récits d’Asie du sud-est.

  • Manon – Cadix, Espagne

    J’ai choisi des cours de lettres classiques (filologia clasica) et ils sont très intéressants et complémentaires. Si vous souhaitez rencontrer d’autres étudiants étrangers, je recommande de prendre les cours de traduction ou de littérature moderne.

    Pour ce qui est de la difficulté du travail, les cours de littérature hellénistique et de tradition classique dans l’art donnent énormément de devoirs très chronophages (lecture d’intégrale ou de texte en ancien espagnol). Les autres cours fonctionnent par DM à rendre en fin de semestre ou seulement sur des contrôles.

  • Mina – Tokyo, Japon

    Tous mes cours sont en anglais, sauf pour le cours de Japonais, bien sûr.

    Japanese : le niveau le plus bas ; je conseille vivement ce cours ! 1h40 tous les jours de japonais permet d’apprendre les bases de la langue. Il faut prendre en compte que le taux de travail demandé nécessite une bonne organisation (quiz/lesson tests presque tous les jours et devoirs à rendre tous les jours. Pour donner une idée, nous sommes supposés connaître 180 kanji à la fin du semestre).

    Introduction to Japanese Literature : un cours sur quelques textes japonais (en anglais). Ils sont à étudier seul et ensuite nous sommes mis en groupe pour en discuter avant de partager avec la classe. Je conseille !

    Modern Japanese Literature : textes japonais (en anglais) autour de la transition du Japon de la période Meiji à une ère plus contemporaine. Découverte de nombreux auteurs et même fonctionnement que le cours précédent. Je conseille aussi !

    World Literature: Youth as a Transnational Experience : un cours sur la littérature mondiale (pas centré sur la littérature japonaise). Je ne sais pas s’il sera proposé pendant un autre semestre, mais si oui, je recommande.

Quel est le rythme de votre vie étudiante?

Temps d'études et de loisirs, temps consacré au travail à la maison

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    En comparant aux cours à l’UCLy, j’ai eu beaucoup plus de facilités à Sherbrooke. Étant proche de ma faculté je ne perdais pas de temps dans les transports. Le nombre d’heures de cours est significativement plus bas ici et je ne me suis jamais sentie submergée par la charge de travail. J’ai donc pu profiter pleinement de mon temps libre pour visiter la ville, voire me déplacer vers Québec et Montréal.

  • Grâce – Greensboro, États-Unis

    J’ai beaucoup de temps pour profiter sur place, visiter et sortir avec des amis, mais j’ai plus de devoirs à rendre qu’en France.

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    Il y a énormément de devoirs à faire, cependant c’est largement faisable, aucune crainte dessus. Ce n’est pas en soit difficile, ça prend juste un peu de temps. Les cours ne durent que 1h15, et on les a deux fois par semaine. L’emploi du temps va souvent du lundi au jeudi. Donc vendredi, samedi et dimanche libres pour les loisirs, les voyages…

  • Mahaut – Rome, Italie

    La vie d’Erasmus, si vous choisissez de l’être, est très intense. Beaucoup de sorties, mais du coup il faut enchaîner avec les cours. Il y a beaucoup de sollicitations de sortie, de voyage donc il faut savoir gérer son temps.

  • Eline – Rome, Italie

    Je conseille de participer aux rassemblements Erasmus organisés par l’association Era ou autres associations Erasmus (groupe Facebook), cela permet de rencontrer beaucoup de personnes et de sociabiliser très vite.

    Je suis beaucoup sortie les premiers mois, et puis j’ai trouvé mon rythme et je travaille souvent après mes cours, chez moi ou dans des cafés ou des bibliothèques. Pas de difficultés dans l’ensemble, il faut juste se donner du temps et trouver son rythme.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    La vie étudiante est majoritairement orientée vers la découverte, les voyages et visites. La charge de travail est beaucoup moins importante qu’à l’UCLy et permet d’organiser des visites et de beaucoup voyager sur les weekends.

  • Manon – Cadix, Espagne

    La vie étudiante est, en dehors des lectures obligatoires, plutôt libre. Au maximum, dans une journée, j’ai 6h de cours (je tiens à préciser que les cours sont divisés en 2 fois 2h par semaine)

    Pour ce qui est des loisirs, j’ai mis du temps à trouver un organisme qui propose des sorties intéressantes à moindre prix. Ce qui pourrait s’apparenter au BDE propose bien quelques projets mais pour un budget trop important (pour moi). J’ai donc trouvé une alternative nommée yeahcadiz qui offre un large choix d’activité variées dans toute l’Espagne et pour un prix bien plus raisonnable.

  • Mina – Tokyo, Japon

    Contrairement au fonctionnement des universités françaises, nous sommes obligés de composer notre propre emploi du temps à l’université. Puisque j’étais assez limitée dans mon choix de cours possibles (trois cours littéraires obligatoires), mes trois cours se sont retrouvés les mardis et les vendredis (cours de 9h à 19h). Cela signifie que les lundis, mercredis et jeudis je termine à 10h40. Il m’est donc possible de m’organiser afin d’avoir du temps libre pour tout ce qui est visites et découverte du pays. J’ai à peu près 18h de cours par semaine et chaque cours demande 1 à 2h de travail par séance.

  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Une ville très festive ! Peu d’heures de cours à l’université, ce qui laisse le temps pour faire des recherches personnelles ; ce rythme me plaît davantage et m’incite à travailler, mais c’est personnel.

Quel est votre niveau de langue ?

Est-il suffisant au quotidien et pour les cours ? Avez-vous le sentiment d'avoir progressé ?

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    Étant dans un établissement francophone je n’avais pas besoin de parler une autre langue.

  • Grâce – Greensboro, États-Unis

    Mon niveau en arrivant n’était pas bon et maintenant je pense que je suis facilement C1 comme je passe plus de temps avec des américains que des français. Et être avec les internationaux m’a aidé à travailler ma compréhension orale avec la diversité d’accents.

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    Mon niveau d’anglais est suffisant pour suivre les cours. Même si pour la lecture de certains livres c’est un peu plus difficile, on arrive quand même à comprendre l’ensemble du texte. J’utilise toujours l’anglais, sauf pour mon cours de français. Je n’ai pas en soit le sentiment d’avoir progressé, mais surement que oui quand même.

  • Mahaut – Rome, Italie

    Mon niveau d’anglais est suffisant pour les cours et parler avec mes amis. Mon niveau d’italien est suffisant pour comprendre mais c’est un peu plus compliqué de le parler. Mon niveau d’anglais a augmenté très rapidement. Je parle presque qu’en anglais, toute la journée et même avec les étudiants français.

  • Eline – Rome, Italie

    Pour ce qui est de l’anglais, mon niveau était déjà bon avant de partir, mais j’ai le sentiment d’être complètement bilingue maintenant puisque je ne parle qu’anglais avec mes amis.

    Pour l’italien, je suis partie avec un niveau très bas et je me débrouille mieux maintenant, c’est une langue très proche du français donc facile à mémoriser.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    Je suis parti avec un anglais C1, avec une expression orale plus faible que ma compréhension. J’ai beaucoup progressé dans la fluidité de la langue en expression tant orale qu’écrite. J’ai aussi eu l’occasion de parler français car il y avait des étudiants français dans ma résidence.

  • Manon – Cadix, Espagne

    Pour la compréhension des cours (surtout dans un domaine que vous connaissez déjà un peu) le niveau B1 est bien suffisant. J’ai effectivement le sentiment que ma compréhension orale/écrite et que mon expression écrite se sont améliorés.

    Pour ce qui est de la langue parlée, j’utilise majoritairement le français (étant en colocation avec une autre française).

    Sinon, dans les commerces, j’utilise l’espagnol et l’anglais en soutien (les commerçants tendent à passer en anglais quand ils voient que l’on réfléchit trop en espagnol).

  • Mina – Tokyo, Japon

    Mes cours sont en anglais et je suis bilingue donc je n’ai aucune difficulté à les suivre, ni à fournir le travail demandé. Il faut prendre en compte le fait que l’Université Sophia demande une certification d’anglais reconnue (TOEFL, par exemple).

    Puisque je suis au Japon, le japonais est utilisé dans la vie courante. Il faut savoir que même si les panneaux sont souvent traduits en anglais, les japonais ne parlent pas anglais. On peut toujours se débrouiller avec des applications de traduction et des gestes, mais le japonais est la langue principale. Grâce à mes cours, à des amis qui parlent le japonais et à l’immersion, mon japonais s’améliore. Je progresse beaucoup !

  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Gros progrès en anglais, c’est un des plus gros avantages à partir en échange je pense !  Personne ne semble apprendre le hongrois, même des étrangers qui résident à Budapest depuis des années m’ont témoigné qu’ils n’avaient pas essayé… c’est un peu dommage, puisque c’est tout de même la langue du pays, mais c’est vrai que c’est très loin de ce qu’on connaît.

Étudier à l'étranger : comment se passe votre quotidien ?

Le confort, la sécurité, le logement, la nourriture, les transports, les relations…

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    Depuis le campus, nous pouvons avoir accès à énormément de bus pour nous déplacer dans la ville. Le fait d’être en résidences est, selon moi, vraiment un atout, surtout si vous partez seul, car cela permet de rencontrer d’autres étudiants !

    Concernant le confort, la résidence dans laquelle j’étais étais très bien ; le ménage était fait tous les jours. Je partageais ma salle de bain avec 4 autres étudiants. Sur le campus, il y a un autre espace de résidence étudiante mais qui est moins agréable à vivre selon moi (j’étais au G et il s’agit du E). Petit inconvénient : il n’y a pas beaucoup de buanderies donc il faut s’organiser pour les lessives.

    Le campus se trouve juste au pied du mont Bellevue ce qui est idéal pour des promenades. Il est possible d’y faire également du ski, du Snow, du fat bike (vélo à grosses roues) etc.

    J’ai trouvé l’espace sécuritaire ; une application permet si besoin de contacter rapidement un agent de sécurité.

    Bien sûr, pour la nourriture, il ne faut pas s’attendre à de la grande gastronomie ! Le fromage coûte très cher. Mais on peut sans problème manger très bien et il y a pas mal de supermarchés à proximité du campus universitaire. Beaucoup trouvent que les prix sont plus élevés ici mais je trouve que c’est à peu près équivalent à la France.

  • Grâce – Greensboro, États-Unis

    La nourriture ici est plus chère car la nourriture healthy est moins courante. Il n’y a pas de moyens de transports, soit à pied, soit amis qui ont des voitures, soit Uber (très peu de bus). Ici (Greensboro) nous avons une large communauté d’internationaux (30 en moyenne) ce qui fait un bon groupe d’amis.

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    Confort et sécurité sont au rendez-vous, sans aucun souci. Tous les transports publics de l’état du Rhode Island nous sont gratuits avec notre carte étudiante, ce qui est vraiment sympathique ! Newport n’est pas une grande ville et il n’y a pas grand-chose à y faire mais Boston ne se trouve pas loin, et New York non plus. Et depuis Boston on peut prendre l’avion pour se rendre plus loin, donc tout est faisable (tant qu’on en a les moyens).  La vie est quand même très chère.

    Au niveau des relations sociales il n’y a pas de soucis. Je pense qu’on peut facilement se faire des amis. Déjà parce qu’on partage notre chambre avec quelqu’un. Mais on peut aussi rencontrer pleins d’étudiants facilement. Les Américains sont plutôt accueillants.

  • Mahaut – Rome, Italie

    La ville de Rome est super, grande sécurité, je ne me suis jamais faite embêtée (même quand je rentre tard le soir). La nourriture est incroyable et le coût de la vie n’est vraiment pas très cher. Les trains ne sont pas très chers non plus, ce qui permet de bouger très rapidement.

  • Eline – Rome, Italie

    Aucun problème de sécurité à Rome. En tant que fille, j’étais un peu préoccupée par les mauvaises rencontres ou me faire embêter dans la rue ou autres, et je n’ai eu absolument aucun souci, pas une seule fois.

    Pour les relations sociales, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de personnes le premier mois, et un petit groupe s’est formé assez vite. Nous partons souvent pour une seule journée à la plage, faire des visites, sortir le soir, ou travailler la journée.  Ce qui est vraiment bien c’est de rencontrer des personnes d’autres pays et de partager notre culture.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    L’adaptation à la vie quotidienne est assez facile. Les prix sont généralement moins chers qu’en France. Il est moins coûteux de manger dans les échoppes de rue que de faire des courses en général.

    Il est facile des faire des rencontres au début du semestre avec des étudiants étrangers tout comme avec les thaïs.

    Je n’ai jamais eu de problème de sécurité.

  • Manon – Cadix, Espagne

    Pour la sécurité, il y a des périodes où il faut faire un peu plus attention (festivités) mais sinon la ville est relativement sûre. Les transports sont accessibles mais il est possible de traverser Cadix à pied car ce n’est pas très grand.

  • Mina – Tokyo, Japon

    Le Japon est un pays confortable, tout est bien expliqué et la vie y est agréable. Le pays est très sûr. Je me sens en sécurité. C’est surprenant, au départ, mais c’est très agréable de ne pas avoir à craindre les vols, par exemple. Les métros ont parfois des voitures réservées aux femmes à certains horaires, ce que j’apprécie énormément.

    J’ai une chambre de 7m², mais cela me suffit. Je pensais que ce serait trop petit, et même si j’aurais apprécié une chambre un tout petit peu plus grande, je me débrouille très bien sans. Tout est partagé dans ma résidence (toilettes, lavabos, douches, machines à laver, cuisine) donc si on n’apprécie pas la colocation il faut faire attention en demandant son logement.

    Manger au Japon coûte très peu cher. On peut avoir un bon plat de ramen pour ¥400 (€2,68), une boisson pour ¥100 (€0,67) et cela coûte plus cher d’acheter des ingrédients pour cuisiner que d’aller au restaurant. La cuisine est très différente et, personnellement, j’aime beaucoup la cuisine japonaise.

    Le système de trains/métros à Tokyo est très complexe, mais une fois son fonctionnement compris, il est très pratique à utiliser. Je recommande vivement le commuter pass de la carte Pasmo qui permet de réduire le coût du trajet qu’on fait tous les jours (logement-université). La carte Pasmo peut aussi être utilisée pour payer aux konbini (catégorie de supermarché), dans les distributeurs, magasins, restaurants, etc. Le Rush hour au Japon est intense, mais si on part un peu plus tôt, il est possible d’éviter le pire.

    Je n’ai pas eu de difficultés à rencontrer des personnes dans mon logement. Se faire des amis me semble plus compliqué à l’université puisqu’on a tous des cours très différents, mais je parle à quelques personnes dans tous mes cours. Je recommande vivement le Sophia Supporter Program. J’ai pu rencontrer une étudiante de l’université incroyable. Elle m’a permis de découvrir différents endroits à Tokyo.

  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Ville très sécurisée, je témoigne en particulier en tant que femme, aucun problème à quelque heure que ce soit.

    Loyers moins chers qu’en France : cela permet un certain confort ! Je recommanderais aux futurs étudiants de choisir un logement côté Pest.

Quel est le coût de la vie ?

Budget moyen, bons plans

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    En termes de supermarchés, je conseille plutôt Maxi ou Super C car le Provigo est plus cher.

    Pour les vêtements il y a beaucoup de friperies.

    Pour les résidences, les loyers sont indiqués sur le site de l’université de Sherbrooke, ainsi qu’une visite guidée en vidéos. Pour une semaine de repas midi et soir, je payais entre 30 et 50$ par semaine (ce qui fait environ 25/40 euros).

    Un dépanneur (petite épicerie) est présente sur le campus. Un peu chère, mais cela permet de nous dépanner s’il nous manque une brique de lait ou un paquet de biscuits.

    Il y a également un coiffeur sur le campus ! Et des tunnels permettent de se déplacer entre les facultés quand il fait trop froid.

  • Grâce – Greensboro, États-Unis

    Je ne vis pas sur le campus donc je paye 500$ de logement et 300-400$ de nourriture par mois. Pour la facilité, je recommande d’être sur le campus, mais niveau budget hors campus si possible. Toute la vie étudiante se passe sur le campus, que ce soit événements, soirées, rencontres etc. En conclusion c’est moins cher et plus grand mais je suis plus isolée.

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    Très cher. L’avantage c’est qu’une fois qu’on a payé l’école, on n’a plus qu’à se soucier du budget des sorties. Parce que le paiement pour l’école comprend la nourriture et le logement. Une fois payé, on sait qu’on aura un toit sur la tête et à manger jusqu’à la fin du semestre, donc ça c’est un avantage.

    Il n’y a donc pas vraiment de budget moyen mensuel car tout dépend des loisirs que chacun décide de faire. Simplement pour un ordre d’idée, une nuit à New York coutera au minimum 200 euros. Ça peut être intéressant à savoir pour préparer un quelconque budget.

  • Eline – Rome, Italie

    Je suis partie avec 3000 euros d’économies personnelles (hors bourses et sans compter le logement, car ce sont mes parents qui payent mon loyer) et je pense que je ne dépenserais pas tout. Avec les bourses (70%) il va me rester environ 700 euros, sachant que je suis partie en Weekend plusieurs fois. L’abonnement de bus est à 35 euros. Dans l’ensemble, les logements sont chers mais le coût de la vie ne l’est pas du tout.

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    Le budget moyen mensuel en ayant un rythme de vie normal est moins élevé que celui de la vie à Lyon. Avec l’aide de la BRMI et quelques économies, il est facile d’avoir un bon train de vie. Je dirai de compter entre 700 et 800€ par mois pour être confortable.

  • Manon – Cadix, Espagne

    En comptant le loyer, je dois être à environ 500€ par mois.

  • Mina – Tokyo, Japon

    Au début, il faut prévoir un peu plus pour payer le premier loyer qui est plus important, la fabrication du commuter pass, l’inscription obligatoire au health insurance, etc. Je pense qu’il est important de faire attention aux dépenses qui peuvent vite s’accumuler, mais la vie (à part le transport et le loyer), reste tout de même moins cher qu’en France (nourriture, vêtements…).

    Quelques bons plans :

    • Student commuter pass (carte Pasmo).
    • Avec un visa étudiant, nous ne sommes PAS éligibles pour le Tax Refund et le JR Rail Pass.
    • Nomihoudai : all you can drink ; sélection de boissons non-alcoolisées, par exemple (karaoké, restaurants, izakaya).
    • Student discounts : pas toujours possibles, mais à vérifier pour les parcs (le parc Shinjuku-Gyoen propose un student discount, par exemple, les karaoké aussi, mais tout le groupe doit être étudiant), les musées, etc.
  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Avec l’inflation, la vie revient presque aussi chère qu’en France, en restant un peu plus abordable. Je conseille d’aller aux marchés, aux halles couvertes qui sont nombreuses dans la ville, les légumes y sont bons et moins chers.

Étudier à l'étranger : La ville, le pays, la culture

Vos belles découvertes, vos satisfactions et vos déceptions

  • Pauline – Sherbrooke, Canada

    Sherbrooke est vraiment une ville étudiante. Le campus est incroyable, avec énormément d’espaces verts. Quand les temps se radoucissent, on peut travailler dehors sur le campus, il y a de nombreuses tables. Le mont Bellevue est parfait, été comme hiver. Pour les promenades il y a aussi le lac des Nations qui est très beau.

    Un super spa se trouve à proximité de l’université (pour ceux qui veulent se détendre avant un examen ou tout simplement profiter). Je conseille de le faire l’hiver !

    Le petit inconvénient est que les bus ne passent pas très souvent et la plupart s’arrêtent relativement tôt, il faut donc organiser ses déplacements. Une gare d’autocars permet de se rendre facilement à Montréal ou Québec. Ainsi, malgré les grandes distances, il est tout à fait possible d’aller profiter du fleuve St Laurent glacé et enneigé, de faire des promenades dans des parcs naturels, de faire du chien de traineaux et autres activités typiquement québécoises.

    Ce n’est pas qu’un cliché, les québécois sont très accueillants. Le tutoiement est facile, même entre élèves et professeurs, ce qui peut surprendre ! Je trouve que le principe de hiérarchie se fait moins sentir, cela crée un certain lien de proximité. La ville est très propre, les habitants sont civilisés, j’étais agréablement surprise.

    Le centre culturel, présent sur le campus, offre de nombreux spectacles et en tant qu’étudiants nous avons droit à un avantage formidable : la carte blanche ! Pour un coût de 49$, elle permet d’avoir accès à deux spectacles, deux séances de cinéma avec du pop-corn, deux entrées gratuites au musée des Beaux-Arts, et encore plein d’autres opportunités.

  • Grâce – Greensboro, États-Unis

    Beaucoup de possibilités de voyages. J’aurais aimé pouvoir rencontrer le groupe des internationaux plus tôt, si j’étais arrivée au bon moment (pas 2 semaines en retard). Je suis très contente de mon évolution en anglais.

    Je recommande largement Greensboro, qui selon moi, d’après l’expérience de mes amies à Newport, semble plus valoir le coup niveau qualité de vie (vrai vie universitaire), rencontre, météo (sud donc l’hiver n’a duré que peu de temps), proximité des zones à visiter (Floride) et prix !

  • Colette – Salve Regina, États-Unis

    Le campus est magnifique, on sort des classes et on a l’odeur de l’océan qui vient nous chatouiller les narines, des grands espaces verts et de magnifiques architectures de bâtiments (je laisse la surprise de certains intérieurs de classes, qui ont de magnifiques lustres, cheminées, vue sur l’océan…).

    S’il n’y a pas beaucoup de choses à faire, il y a toujours des balades très sympas, et c’était un avantage (en plus de se sentir en sécurité). Je pense que les plus belles découvertes pour moi ce sont les personnes, que ce soient des étudiants ou des professeurs. Ce sont ces personnes qui m’ont fait passer un semestre des plus agréable. Ce sont ces personnes qui m’ont permis d’accepter la distance que j’avais physiquement avec ma famille, car je n’ai jamais été séparée d’eux aussi longtemps.

    J’ai eu des moments de déceptions au début du semestre, en me demandant pourquoi j’avais choisi les Etats-Unis et pas Budapest, comme j’avais pensé le faire un moment. Puis finalement, quand on s’entoure des bonnes personnes, je pense que le lieu géographique ne nous déçoit plus.

    Je suis contente d’avoir accepté ce défi, contente d’avoir pu réaliser que je pouvais me séparer de ma famille, sans aucunes visites d’amis ou de membres de la famille pendant 4 mois.

  • Mahaut – Rome, Italie

    J’ai eu la chance de découvrir des régions autour de Rome comme Tivoli, Naples (magnifique !), Gaeta etc. La nourriture est vraiment délicieuse et toujours de bonne qualité.

  • Eline – Rome, Italie

    Rome est une très grande ville. Elle a beaucoup à offrir au niveau culturel. La période d’Erasmus est parfaite car il y a beaucoup de fêtes nationales et d’évènements. De plus, il est facile de partir pour une journée ou plusieurs dans des villes à coté, comme Naples, Pompéi, Tivoli, Gaeta…

    Il y a également beaucoup de parcs très beaux qui permettent de se ressourcer, car c’est une ville qui bouge énormément. Beaucoup de cafés, de bars et de restaurants et les habitants sont vraiment gentils (et les français sont appréciés !).

  • Thomas – Chulalongko, Thaïlande

    La ville est beaucoup plus moderne et dynamique que ce à quoi je m’attendais et les voyages sont beaucoup moins chers que ce que j’imaginais. Il est très facile de visiter mais il faut faire des choix car il y a énormément de destinations possibles. Les voyages à l’étranger coûtent aussi légèrement plus chers.

  • Manon – Cadix, Espagne

    La ville est très jolie, surtout les quartiers aux alentours de la faculté (plage, soleil…). La culture m’a surprise, notamment pendant le Semana Santa, où des chars religieux grandeur nature défilent dans toutes les rues jusque très tôt le matin (de 22h à 6h30) avec fanfare évidemment. En revanche, le carnaval est très clairement quelque chose à ne pas manquer.

  • Mina – Tokyo, Japon

    Belles découvertes : les personnes ! La nourriture ! La vie quotidienne ! Je suis très satisfaite de mon choix d’études à l’étranger.

  • Juliette – Budapest, Hongrie

    Budapest est plein de parcs, d’espaces verts, bordée de forêts, c’est très agréable. Les bains bien-sûr, tout un monde de détente (je conseille saint Lucas, tarif étudiant avantageux).

Contact Relations Internationales Lettres Modernes

Paule BOISSARD
Responsable des mobilités internationales

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lettres.international@univ-catholyon.fr

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