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Appel à communication pour le colloque : "Les frontières naturelles : une notion à déconstruire - Stratégies, enjeux, perceptions, langages, imaginaires"

Le pôle 3 - Culture(s), langue et imaginaires de l'Unité de recherche Confluence : Sciences et Humanités organise le colloque annuel autour de son projet phare les 30 et 31 mai 2024. Un appel à communication est lancé. Vous trouverez toutes les modalités en fin d'article, après la présentation du thème du colloque.

Présentation du colloque

« Toute frontière introduit de la distance dans la proximité »

Arbaret-Schultz, 2002

Parmi les « opérations spatialisantes », c’est-à-dire ces pratiques (sociales, politiques, juridiques, culturelle et discursives) « organisatrices d’espace », les procédures de délimitation ou de bornage qui instaurent des espaces frontaliers sont au cœur de la transformation de l’espace en territoire, qu’il soit matérialisé ou symbolique. En effet, « il n’est pas de spatialité qui n’organise la délimitation de frontières » (De Certeau, 1980).

C’est dans le contexte des relations internationales que la notion de frontière prend tout son sens puisqu’elle en constitue de fait la dynamique fondatrice. Cependant, la frontière est un « concept nomade » (Stengers, 1988), pluridisciplinaire par excellence. En effet, la frontière s’exprime à la fois dans le registre du réel mais aussi dans celui de l’imaginaire et du symbolique : il est des frontières géographiques (étatiques, nationales, régionales…) et géopolitiques (internationales...), mais aussi des frontières sociales, linguistiques, culturelles, ou encore des frontières fiscales, juridiques, ou temporelles…

Ainsi, comprendre le phénomène frontalier (même en se cantonnant à l’unique acception territoriale du terme) nécessite d’une approche pluridisciplinaire car la frontière incarne des multiples facettes et enjeux à la fois géographiques, politiques et géopolitiques (souveraineté, ressources...), historiques (évolutions, reconfigurations des frontières), sociologiques (identités, socialisation, exil...), linguistiques (toponymies multiples et mots de la liminalité en fonction des langues et des aires culturelles), littéraires (littérature du voyage, de l’exil…), discursifs ( voir par ex. le « Nouveau Monde » comme expansion des frontières du « Monde connu » ou bien l’invention des frontières dans les Amériques et en Asie centrale ou encore les « frontières fantômes » [1])...

Après avoir (prématurément) déclaré la « fin des frontières » (jugées obsolètes et vouées à l’effacement suite à l’accélération de la mondialisation des années 1990), on a ensuite constaté le « retour des frontières » (Foucher, 2016). Face au constat de nouveaux enjeux contemporains dans le monde tels que l’expansion des nouvelles technologies de l’information et la communication, les nouvelles dynamiques migratoires, ou les plus récents conflits dans le monde (l’invasion russe à l’Ukraine en février 2022, l’exode des Arméniens du Haut-Karabakh en octobre 2023…), on pourrait reconsidérer la frontière comme « un objet spatial en mutation » (Arbaret-Schultz, 2004), tandis que d’autres insistent sur la re-dé-territorialisation des frontières ou encore sur la dimension mobile ou réticulaire de l’objet frontière (Lévy, Lussault, 2013).

Dans tous les cas, la frontière est un « marqueur symbolique » (Faucher, 2019) au cœur de l’identité des individus et des peuples, et se présente comme un puissant outil de légitimation d’un espace liminal institué, un lieu de (dis)continuité(s) qui relie autant qu’il distingue et sépare un « nous » (communauté de semblables) d’un « eux » (altérité parfois suspecte, indésirable, mise à distance).

Frontières naturelles : une notion à déconstruire

Aussi, la frontière est-elle toujours « justifiée » par les « arguments » (décisions, actions, récits, figures, images...) les plus divers voués à donner un sens, une raison d’être à la séparation instituée : tel est le cas d’un oxymore (J. Lévy, 2019) historiquement puissant et tenace et pourtant encore évoqué : la notion de frontière « naturelle ».

« Les limites de la France sont marquées par la nature », proclamait Danton à la tribune de la Convention Nationale le 13 janvier 1793. Certes, Proudhon, dès 1868, critiquait déjà le principe de frontières « naturelles » (les fleuves, les montagnes...) en tant qu’ « illusion géographique » issue de « préoccupations stratégiques » (Proudhon, 1868). Et Saint Marc Girardin de souligner : « Chose curieuse : je n’ai jamais vu une seule nation qui, en vertu du système des frontières naturelles, ait songé à restreindre ses possessions et ses limites. C’est toujours pour étendre son empire que chaque nation étudie dans la géographie ses limites naturelles. Elle les met toujours au-delà de son territoire, jamais en deçà » (Saint Marc Girardin, 1863).

Pourtant, force est de constater que cette notion de frontière « naturelle », reste encore prégnante de nos jours, dans les médias bien sûr[2] mais également dans le champ académique[3].

Mais si la présence d’un élément du relief permet d’appuyer certains tracés en les figeant dans une représentation imaginaire (une chaîne de montagne est un rempart, un fleuve se transforme en douves…), n’y a-t-il pas là une forme d’artifice ?

En effet, poser une frontière, c’est poser un regard doté d’intentionnalité ; il s’agit d’une construction en partie discursive, à visée performative et légitimatrice ; dans ce sens la frontière est instituée comme par « magie sociale », au sens de P. Bourdieu : « l’institution [c’est-à-dire l’acte d’instituer] es un acte de magie sociale qui peut créer la différence ex nihilo ou bien, et c’est le cas le plus fréquent, exploiter en quelque sorte des différences préexistantes ». Or, « les distinctions les plus efficaces socialement sont celles qui donnent l’apparence de se fonder sur des différences objectives (je pense par exemple à la notion de ‘frontière naturelle’) » (Bourdieu, 1991). Bref, une frontière est toujours au demeurant la conséquence d’une convention, une « institution imaginaire » au sens de Castoriadis (Casteigts, 2017).

La naturalisation des frontières issue de la perspective naturaliste de F. Ratzel (1897) et d’autres géographes du XIXè et XXè siècles, malgré un travail de déconstruction déjà amorcé à partir de la sociologie (Simmel, 1908 ; Meier, 2020), de l’anthropologie (Chavarochette et al., 2015) ou de l’histoire (Nordman, 1999 ; Schmidt et Jalabert, 2022 [4]), reste encore prégnante et peu problématisée, notamment au regard des perceptions, des langages, des discours et des imaginaires à l’œuvre dans le monde.

Par naturalisation, nous entendons ici[5] une double dynamique de l’esprit consistant, d’une part, à prendre appui sur « la nature » (sous-entendu la géographie et ses reliefs, entre autres) comme prétexte pour poser une frontière. Mais la « nature » n’est-elle pas un construction sociale changeante au cours de l’histoire ? En effet, les sociétés construisent « la nature » à un moment historique donné et selon leurs schèmes culturels et leurs logiques sociales (Moscovici, 1968) mais aussi (géo)politiques, économiques ou autres.

Il y a d’autre part, dans la dynamique de naturalisation de la frontière, l’idée voilée, implicite, d’une frontière dont l’existence et l’emplacement iraient de soi, des frontières nées spontanément, qui auraient surgi « naturellement ».

Se pencher sur la naturalisation des frontières implique donc d’aborder de manière résolument interdisciplinaire la frontière en tant que champ à problématiser (Benedetti, 2020)

Ce colloque s’inscrit dans la continuité des travaux du Pôle 3 « Culture(s), Langue, Imaginaires » autour des problématiques d’Espace(s) et mouvement(s) : le proche et le lointain.

Après une journée d’étude consacrée à « Espace urbain, marges, marginalités : approches croisées » (UCLy, 19 Mai 2022) et un colloque international sur l’œuvre d’Atiq Rahimi comme « Passeur de frontières » (Ucly-Opéra de Lyon, 2 Mai 2022), nous proposons d’explorer une dimension particulière de l’espace sous l’angle du proche/lointain : la frontière en tant qu’espace liminal naturalisé. L’appel est ouvert à des chercheuses et des chercheurs en sciences humaines et sociales, s’intéressant à cette question partout dans le monde, à diverses époques.

Les communications pourront s’inscrire dans les Axes suivants :

  1. Stratégies et procédés de naturalisation de la frontière : stratégies et procédés historiques, politiques, sociaux, culturels, linguistiques, discursifs, littéraires, symboliques…
    Cet axe s’intéressera à comment une frontière devient (est construite, est perçue comme) « naturelle ». Qui sont les « faiseurs de frontières » (Gorshenina, 2012) aux quatre coins du monde ? Quels sont les mécanismes à l’œuvre dans la naturalisation d’une frontière ? Quels termes, quelles figures, quelles images, quels récits, quelles actions (y compris des « actions narratives », De Certeau, 1980), bref quels faisceaux de significations trouve-t-on dans le processus de naturalisation d’une frontière ? Cela revient à s’interroger sur les modalités d’institution de ces espaces liminaux mais également sur les perceptions et les imaginaires associées à un moment donné (en synchronie) ou au cours de l’histoire (en diachronie), dans une aire culturelle du monde.
  2. Enjeux à l’œuvre dans le processus de naturalisation de la frontière. Il s’agira de mettre en lumière les divers enjeux (politiques et géopolitiques, administratifs, juridiques, fiscaux mais également linguistiques, culturels, identitaires, ou autre) au cœur du processus de naturalisation d’une frontière, quelle que soit l’échelle spatiale, l’époque ou l’aire du monde analysées.
  3. Frontières naturelles à toutes les échelles.

Il semble qu’une approche critique de cette naturalisation de la frontière nous permettrait d’appréhender certains enjeux du monde contemporain dans toute leur complexité et notamment de mieux comprendre les multiples dynamiques à l’œuvre dans les frontières et les espaces liminaux où le proche et le lointain se manifestent de multiples manières, à différentes échelles. Du quartier au Cosmos, il s’agira dans cet axe d’observer le processusde naturalisation de la frontière à diverses échelles (micro/méso/macro) de l’espace commun, public, privé, urbain, rural, espace périphérique, espace de travail, espace symbolique … notamment au regard des dynamiques et mouvements à l’œuvre, sous l’angle du proche et du lointain : conflits et échanges, interactions, dynamiques transnationales, dynamiques interurbaines, séparations, interspatialités et cospatialités, interfaces, réseaux, confins, déplacements et migrations… Naturalisation de la frontière coupure / couture en termes de (absence de) flux…

[1]     E O’Gorman, La invención de América, 1961 ; S. Gorshenina, Asie centrale. L’invention des frontières et l’héritage russo-soviétique, 2012. B. Von Hirschhaussen, « Leçon des frontières fantômes : les traces du passé nous viennent (aussi) du futur », L’Espace géographique, 2017.

[2]     https://www.huffpost.com/archive/qc/entry/les-12-frontieres-naturelles-les-plus-impressionnantes-du-monde_n_8499282 consulté le 10/10/2023

[3] Voir entre autres https://frontieres2023.sciencesconf.org/ ;  https://www.cresat.uha.fr/aac-frontieres-et-environnement/

Ou Hulo Vesely et al., Dossier Géographie-Les Frontières indique que « Les frontières naturelles suivent la géographie d’un territoire, comme la crête d’une montagne ou un cours d’eau (ex. : le Rhin entre la Suisse et l’Allemagne) » www.rts.ch/decouverte-frontieres  consulté le 10/10/2023

[4] M. Schmidt et L. Jalabert, « Les eaux, forêts et montagnes au miroir de l’espace politique avant 1800 », colloque franco-allemand, Leipzig, octobre 2022. https://www.ciera.fr/sites/default/files/document_joint/Naturgrenzen_Limites%20naturelles.pdf  

[5] Non pas « l’action de conférer la nationalité d'un pays donné à une personne qui ne la possède pas en raison de sa naissance » (https://dictionnaire.lerobert.com/definition/naturalisation), mais

Bibliographie

  • A-L. Amilhat Szary, « Les frontières ne reviennent pas, elles n’ont jamais disparu ! » In Badie, Bertrand; Vidal, Dominique. Le monde ne sera plus comme avant, Les liens qui libèrent, pp.63-75, 2022.
  • A-L. Amilhat Szary, Géopolitique des frontières : Découper la terre, imposer une vision du monde, Editions Le Cavalier Bleu, 2020.
  • C. Arbaret-Schultz et al., « La frontière, un objet spatial en mutation », Groupe Frontière, EspacesTemps.net, Travaux, 2004 http://www.espacestemps.net/articles/la-frontiere-un-objet-spatial-en-mutation/  
  • M. Auzanneau, « Espace », Langage et société, Hors série (HS1) (septembre 9), p. 135-139. DOI : 10.3917/ls.hs01.0136. https://www.cairn.info/revue-langage-et-societe-2021-HS1-page-135.htm?ref=doi.
  • F. Balanche, Syrie Liban : communautarisme et pouvoir, Presses Universitaires de Rhin et Danube, Huningue, 2022
  • S. Barei, « Fronteras naturales/fronteras culturales : nuevos problemas/nuevas teorías »,  Tópicos del Seminario, núm. 29, enero-junio, 2013, pp. 109-125, Universidad Autónoma de Puebla, México www.redalyc.org/articulo.oa?id=59427873006    
  • J. Barou, La Planète des migrants. Circulations migratoires et constitution de diasporas à l’aube du XXIè siècle, Grenoble, PUG, 2007.
  • P. Bourdieu, Langage et pouvoir symbolique, Fayard, 1991.
  • A. Benedetti (dir), Palabras clave para el estudio de las fronteras, Teseopress, Buenos Aires, 2020.
  • T. Calderón Le Joliff, « Histoire et mémoire dans la littérature de frontières », América [En ligne], 53 | 2019, mis en ligne le 30 octobre 2019, consulté le 02 octobre 2023. URL : http://journals.openedition.org/america/2767 ; DOI : https://doi.org/10.4000/america.2767  
  • M. Casteigts, « L’institution imaginaire de la frontière, entre formation discursive et agir communicationnel. L’exemple de la frontière franco-allemande », in Considère S. et Th. Perrin (dir.). Frontières et représentations sociales : questions et perspectives méthodologiques, Academia, pp.P. 193-218, 2017.  https://shs.hal.science/halshs-02510351
  • C. Chavarochette et al., Faire Frontière(s). Raisons politiques et usages symboliques, Paris, Karthala/Montpellier MSH-M, 2015.
  • E. De Biaggi, «A independência nos mapas: esboços territoriais e novas perspectivas de representação» in J. Furtado & A. Slemian (org.)– Uma Cartografia dos Brasis : poderes, disputas e sociabilidades na independência. Belo Horzonte, Fino Traço, 2022, pp. 149-178.
  • M. De Certeau, L’invention du quotidien. 1. Arts de faire, Gallimard, Folio essais, 1990.
  • M. Foucher, Le retour des frontières, CNRS éditions, 2016.
  • M. Foucher, « Nécessaires frontières », Constructif, vol. 52, no. 1, 2019, pp. 18-20.
  • https://www.cairn.info/revue-constructif-2019-1-page-18.htm
  • I. Gadoin, « Écrire la frontière : voyages au cœur de l'Asie centrale », in Nathalie Martinière et Sophie Le Ménahèze (dir.), Écrire la frontière, Presses universitaires de Limoges, 2003, p. 49-70.
  • S. Gorshenina, Asie centrale. L’invention des frontières et l’héritage russosoviétique, CNRS Editions (coll. « Espaces et Milieux »), 2012, 384 p.
  • M.-H Hermand, « Mémoire discursive et légitimation institutionnelle de la politique transfrontalière européenne », De Europa, 3(2) : Memories of Europe: revisiting the European Memory, 2020, 107-120.
  • M.-H Hermand, Eurorégions : l’éclosion de la communication transfrontalière, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 2020 
  • L. Jalabert et S. Guinle-Lorinet (dir.), Revisiter les frontières, 7, Presses de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, Cultures, Arts et Sociétés, 2017, https://www.vrin.fr/livre/9782353110728/revisiter-les-frontieres
  • A. Jeannerod et X. Rockenstrocly (dir), Atiq Rahimi, passeur de frontières, ICT, 2023.
  • J. Lévy et M. Lussault, Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Belin, 2013
  • D. Meier, « Il n’y a rien de plus évident qu’une frontière naturelle » dans D. Meier (dir),  Les Frontières au-delà des cartes. Sécurité, migration, mondialisation, Le Cavalier Bleu, 2020, pp. 33-38.
  • D. Nordman, Frontières de France. De l’espace au territoire, XVIè-XIXè siècles, Paris, Gallimard, 1999.
  • C. Roth, La Nation entre les lignes. Les Saxons de Transylvanie et la question des identités, Rennes, PUR, 2022.
  • C. Roth, Naturaliser la montagne ? Le Club Carpatique Transylvain, XIX-XXIè siècle, Rennes, PUR, 2022.
  • I. Stengers (dir.), D'une science à l'autre. Les concepts nomades, Paris, éditions du Seuil, 1988.
  • B. Von Hirschhausen, « Leçon des frontières fantômes : les traces du passé nous viennent (aussi) du futur », L’Espace géographique, 2017/2 (Tome 46), p. 97-105. DOI : 10.3917/eg.462.0097. URL : https://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2017-2-page-97.htm
  • B. Westphal, Atlas des égarements. Études géocritiques, Les Editions de Minuit, 2019.
  • B. Westphal, Le Monde plausible. Espace, lieu, carte, Les Editions de Minuit, 2011.
  • B. Westphal, La Géocritique. Réel, fiction, espace, Paris, Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 2007.

Modalités de propositions

Les propositions de communication (en français ou en anglais, avec titre, mots clés et une courte biographie) de 500 mots maximum (hors bibliographie) seront envoyées avant le 15 Janvier 2024 aux 2 adresses suivantes :

ColloqueCLI2024@univ-catholyon.fr

cultures.langue.imaginaire@univ-catholyon.fr

Calendrier

  • Novembre 23 :  publication de l’appel à communication
  • 15 janvier 2024 : date limite de réception des propositions de communication
  • Février 2024 : sélection des propositions de communication et réponses aux candidats
  • 30 et 31 Mai 2024 : Colloque international pluridisciplinaire à l’UCLy - 23 Place Carnot, Lyon, France

Une publication des actes est prévue

Comité scientifique 

  • Michelle Auzanneau, PR de Sociolinguistique, CEPED (Centre Population & Développement), Université Paris Cité, France
  • Fabrice Balanche, MCF HDR en Géographie, Environnement, Ville et Société (EVS, UMR 5600), Université de Lyon-Saint Etienne, France
  • Jacques Barou, PR Anthropologie, Dir Recherche émérite CNRS ; laboratoire « Politiques publiques, action politique, territoires » (PACTE), Université de Grenoble Alpes, France
  • Tatiana Calderon Le Joliff, MCF en Littérature comparée, Université Adolfo Ibañez, Viña del Mar, Chili
  • Léonard Dauphant, MCF HDR Histoire Médiévale, CRULH (Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire) EA 3945, Université de Lorraine, France
  • Stéphane Gal, MCF HDR en Histoire Moderne, Université Grenoble Alpes, LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), UMR 5190, France
  • Marie-Hélène Hermand, MCF en Sciences de l’information et la communication, MICA (Médiations, Informations, Communication, Arts), Université Bordeaux-Montaigne, France
  • Laurent Jalabert, MCF HDR en Histoire moderne, CRULH (Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire) EA 3945, Université de Lorraine, France
  • Daniel Meier, Chercheur associé HDR, PACTE, Sciences Po Grenoble, France
  • Mercedes Montoro Araque, PR HDR en Philologie, Université de Grenade, Espagne ; Présidente de MITEMA (Mythes, Imaginaire, Thématiques pluridisciplinaires), Espagne
  • Timo Obergoker, PR Francophone Cultural Studies, Department of Languages and Cultures, Université de Chester, Royaume-Uni
  • Bertrand Westphal, PR Littérature comparée, EHIC – Espaces humains et Interactions Culturelles EA 1087, Université de Limoges, France

Comité Scientifique UR CONFLUENCE : Sciences et Humanités (EA 1598)

  • Julien Guinand, MCF en Histoire Moderne, UR Confluence Sciences & Humanités, EA 1598, UCLy, France
  • Frédéric Lamantia, MCF en Géographie, UR Confluence Sciences & Humanités, EA 1598, UCLy, France
  • Maria-Laura Moreno Sainz, MCF en Sociologie, UR Confluence Sciences & Humanités, EA 1598, UCLy, France
  • Véronique Magaud, MCF en Sciences du Langage, UR Confluence Sciences & Humanités, EA 1598, UCLy, France

Comité d’organisation : Pôle 3 « Culture(s), Langue, Imaginaires », UR CONFLUENCE : Sciences et Humanités (EA 1598), UCLy (Lyon Catholic University), France

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