« Derrière le blob, la recherche » - Témoignage d'une étudiante de l'ESTBB

Marion Pietroforte est étudiante en 2ème année du Bachelor Assistant Ingénieur Biologie-Biochimie-Biotechnologies à l’ESTBB. Elle a participé à une expérience de science participative du CNRS intitulée "Derrière le blob, la recherche".

Comme Marion, plusieurs milliers de volontaires ont ainsi étudié les impacts détaillés des changements de température sur la croissance d’organismes comme le blob. Elle nous partage son témoignage sur cette expérience à grande échelle.

Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots ce qu’est un blob ?  

Le blob de son nom scientifique : Physarum polycephalum est une espèce unicellulaire de Myxomycète de l’ordre des Physarales. Ce n’est ni un animal, ni un végétal et ni un champignon. Le blob grandit et se propage lorsque les conditions lui sont favorables. Il se développe notamment dans des forêts humides, à l’abri de la lumière où la température avoisine les 20-25°C et lorsque sa nourriture est convenable.

Pourquoi avoir souhaité participer à l'expérience de science participative proposée par le CNRS "Derrière le blob, la recherche" ?

L’idée pour moi de participer à cette expérience était tout d’abord d’aider la science à mon échelle tout en apprenant davantage sur le blob. Étant dans un cursus universitaire dans le domaine de la biologie, mon but était aussi de pouvoir faire partie d’une communauté scientifique afin d’en tirer une expérience supplémentaire qui pourrait éventuellement me servir à l’avenir.

En quoi cette démarche scientifique a-t-elle consisté ?

Le CNRS a lancé ce projet dans le but d’étudier l’impact du réchauffement climatique sur deux espèces de Myxomycètes en effectuant des variations de températures plus ou moins élevées sur des intervalles de temps plus ou moins longs. L’objectif de cette expérience est double : sensibiliser un maximum de personnes à la démarche scientifique, de la conception d’un protocole jusqu’à la publication des résultats et mieux comprendre les impacts du réchauffement climatique sur la biodiversité et les écosystèmes.

Recommanderiez-vous de participer à un projet scientifique de ce type ?

Oui, je pense que cela ne peut qu’être enrichissant surtout pour des étudiants en sciences car un projet comme celui-ci est étroitement lié avec leur cursus. S’intéresser à la science et participer à un tel projet peut permettre d’étoffer son savoir et son expérience.

Découvrez
L’ actu de l’UCLy