Noah Mamola, finaliste du concours d'éloquence 2023

Étudiant en deuxième année de Licence de Lettres Modernes

La finale du concours d'éloquence de l'UCLy se tiendra le vendredi 31 mars 2023 à 18h30 sur le campus Saint Paul. Cette année, les finalistes sont Gabrielle Coutard, étudiante en Psychologie, et Noah Mamola, étudiant en Lettres Modernes. À quelques jours de la grande finale, nous avons rencontré Noah Mamola.

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours au sein de la Licence de Lettres Modernes ?

Je m’appelle Noah Mamola, je suis étudiant en L2 de Lettres Modernes. Je suis en Mineure Société et Politique.

Quelles ont été vos motivations pour participer au Concours d’éloquence de l’UCLy ?

Mes motivations, il y en a plusieurs. Déjà, je suis un passionné d’éloquence, de théâtre et d’art oratoire depuis mon plus jeune âge. J’ai toujours voulu participer à des concours d’éloquences. Je me suis beaucoup renseigné sur ce fonctionnement, sur le déroulement d’un concours etc… Je me suis beaucoup intéressé à tous ça et j’ai pu lire pas mal de livres à ce sujet, notamment Bertrand Périer ou Clément Viktorovitch, qui m’ont beaucoup servi.

J’avais déjà tenté le concours d’éloquence l’année dernière à l’UCLy, malheureusement je n’avais pas passé les pré-sélections. Là, j’ai décidé de le retenter avec un peu plus de travail. Et finalement, me voilà en finale.   

Comment s’est-il déroulé jusqu’à maintenant ? Comment avez-vous préparé les différentes manches ?

Jusqu’à maintenant ça se déroule assez bien. Les différentes manches je les prépare un peu sur le tas. Je prends la question comme elle vient, je prends un peu tout ce qui me passe par la tête, je mets tout sur un papier, et je vois comment je peux constituer un texte.

Souvent j’essaie d’être un peu en décalé des autres. C’est-à-dire que j’essaie un format un peu plus théâtral de l’éloquence. Un peu plus marginal on va dire. Jusqu’à maintenant ça se passe très bien. Apparemment ce style plaît plutôt bien. Je suis finaliste. Donc c’est assez étonnant. Même moi je n’y croyais pas.

À la demi-finale, honnêtement, quand on a annoncé que j’étais finaliste j’étais très surpris. C’est génial. C’est un peu un rêve qui se concrétise donc c’est super.

Est-ce que votre parcours en Lettres Modernes vous apporte quelque chose pour ce concours d'éloquence ?

Oui forcément. C’est vrai que les Lettres ça nous oblige à avoir un esprit un peu carré, être dans des choses assez conventionnelles. Donc c’est vrai que ça nous sert. Ça nous sert aussi à avoir un esprit de synthèse, un esprit critique, qui permet de répondre aux questions que les jurys peuvent nous poser à la fin.

On a souvent 5, 6 minutes, voire 8 minutes de questions selon le jury qu’on a en face de nous. Donc ça nous permet aussi de répondre aux questions assez facilement grâce à cet esprit de synthèse qu’on apprend en Licence.

La Licence de Lettres permet aussi d’avoir du vocabulaire, d’avoir de la culture. Forcément tout ça c’est une plus-value qui n’est pas négligeable dans un concours d’éloquence.  

Qu’est ce qui vous a le plus plu dans ce concours d’éloquence ?

Ce n’est pas simple comme question parce qu’il y a beaucoup de choses. Ce qui me plaît forcément, c’est cet esprit de cohésion qu’on a entre chaque candidat. On peut croire que comme on est adversaire, forcément, on peut se lancer un peu des piques. Alors que pas du tout, ce n’est pas comme ça que ça se passe. On est complètement en cohésion. On s’entraine. On essaie de stresser ensemble. Déjà ça me plaît cet esprit un peu d’équipe qu’il y a entre chaque candidat.

Ce qui me plaît aussi c’est un peu cette magie de passer devant un public, un public entier, un jury de prestige aussi. Surtout cette année où ils ont un peu plus ouvert sur d’autres corps de métiers. Il n’y a pas que des avocats. Il y a aussi des comédiens, on a pu voir des journalistes… Enfin voilà, le jury cette année est assez divers et beaucoup plus varié.

Donc c’est aussi ça qui me plaît. D’avoir l’honneur de parler, déjà devant un public, c’est quand même quelque chose d’incroyable, mais devant un jury aussi prestigieux qu’on nous propose cette année. C’est assez incroyable.

Donc voilà, plusieurs choses, mais notamment ces deux choses-là : la cohésion et le fait de parler devant un jury comme ça. C’est ça qui me plaît le plus je pense.

Comment vous sentez-vous à l’approche de cette finale ?

J’avoue que je ne réalise pas encore d’être passé en finale, donc il faudrait peut-être que je réalise à un moment. C’est vrai que ça a été tellement inattendu pour moi, que tout est allé très vite, je n’ai pas eu le temps vraiment de me poser. Surtout qu’avec tous les cours à côté, forcément, ça demande une organisation, ce n’est pas simple. Il faut vraiment arriver à canaliser son énergie et à vraiment réaliser qu’on est en finale et que ça y est, ça arrive.

Donc comment je me sens ? Je me sens assez stressé. Mais comme en demi-finale. Mais bizarrement un peu moins que les quarts. Parce que voilà, on commence un peu à avoir l’habitude chaque semaine d’écrire un discours, puis de passer le vendredi. À chaque fois on a une semaine pour préparer. Donc on commence à appréhender la scène et le fait de parler devant un public.

Mais c’est vrai que c’est assez stressant parce qu’on sait qu’il va y avoir beaucoup de monde. On sait que l’enjeu est assez important. Bien que je sois quand même fier, même si je ne remporte pas cette finale, d’être arrivé jusqu’en finale. C’est quand même assez prestigieux d’être arrivé jusqu’ici. Je ne suis pas du tout mécontent, je suis assez fier de mon parcours. Mais c’est quand même assez stressant. On sait qu’il va y avoir beaucoup de monde. Nos proches qui viennent nous voir. Voilà, assez stressé. Mais ça va le faire.

Un dernier mot ?

Oui, peut-être pour les gens qui désirent sûrement se lancer dans cette aventure qui est quand même une expérience humaine incroyable. N’ayez pas peur, lancez-vous, franchement c’est une aventure. J’ai envie de dire c’est même presque une aventure d’une vie. C’est peut-être la seule fois où vous allez avoir l’occasion de participer à un concours d’éloquence comme celui-ci. Donc n’hésitez pas à vous lancez.

N’hésitez pas, n’ayez pas peur, essayez de dépasser vos limites. C’est aussi ça le plus important, au-delà du concours, c’est essayer aussi de dépasser ses limites. C’est de dépasser ses peurs, sa timidité, et de s’exprimer devant un public et devant un jury. Voilà, n’ayez pas peur, assumez qui vous êtes, soyez fiers et lancez-vous. Vraiment lancez-vous.

Noah est arrivé à la seconde place du concours d'éloquence 2023. Le thème de cette finale était :

  • "Les désirs sont-ils désordre ?"

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