Marie Priscille : Chargée de la promotion des collections au Musée des Civilisations de Côte-d’Ivoire
Après sa Licence de Lettres modernes, Marie Priscille s'est tournée vers un Master d'Histoire de l'Art et un Master de Management en Marché de l'Art. Elle est aujourd'hui Chargée de la promotion des collections au Musée des Civilisations de Côte-d'Ivoire, dans le cadre d'une mobilité internationale.
Lettres modernes Métiers Témoignages
mis à jour le 11 juillet 2024
UCLy
À 24 ans, Marie Priscille, ancienne étudiante de la Licence de Lettres modernes de l’UCLy, est Chargée de la promotion des collections au Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire, à Abidjan.
« Passionnée par la culture, les arts, notamment l’art contemporain et la lecture depuis toujours, j’ai eu la chance d’approfondir ces thématiques par mes études puis par différentes opportunités professionnelles. »
Pouvez-vous nous parler de votre poste de Chargée de la promotion des collections au Musée des Civilisations de Côte-d'Ivoire à Abidjan ?
« Ce musée situé au cœur d’Abidjan m’a accueillie début février 2024 pour une mission de 6 mois, dans le cadre d’une mobilité internationale entre le Musée de Besançon et le MCCI (Musée des Civilisations de Côte-d’Ivoire).
Ici je m’occupe principalement de la communication extérieure du musée avec la création de réseaux sociaux ou l’organisation d’événements culturels tournés vers les jeunes Ivoiriens. J’accompagne également différents projets comme la refonte du site web ou la réhabilitation du musée avec la sélection des prochaines œuvres et la médiation qui les accompagnera.
Globalement c’est un poste très complet où j’ai pu prendre confiance en mon esprit d’initiative et en ma créativité. C’est également une belle opportunité professionnelle car il aurait été impossible d’accéder à un poste équivalent en France, ce qui me permet de m’investir d’autant plus et de finaliser mon apprentissage académique. »
Qu’avez-vous fait comme études après votre Licence de Lettres modernes à l’UCLy ?
« À la suite de ma Licence, j’ai quitté Lyon, ma ville de cœur, et je me suis tournée vers un Master d’Histoire de l’Art à Paris. Premièrement parce que j’en mourais d’envie, mais aussi pour me donner une légitimité académique, voulant d’ores et déjà travailler dans le secteur du marché de l’art contemporain.
À la suite de ce Master, j’ai fait une année de césure afin de rencontrer professionnellement le monde de l’art en travaillant à la Galerie Templon à Paris. Lors de cette année, je suis également partie travailler en Italie afin de découvrir une autre manière de vivre et d’appréhender la culture.
Puis j’ai repris un deuxième Master de Management en Marché de l’Art. Cette fois-ci en alternance, de sorte à me perfectionner en tant que galeriste, à la Galerie Marguo, toujours à Paris. »
Zoom sur ses expériences professionnelles pendant son année de césure
« J’ai eu la chance de travailler pendant 6 mois à la Galerie Templon lors d’une année de césure. C’était l’occasion de confronter ma vision théorique du marché de l’art avec sa réalité, et surtout d’être certaine qu’il s’agissait bien de la voie dans laquelle je m’épanouirais. Pari réussi. J’ai vécu 6 mois très enrichissants sur tous les points, que ce soit sur le montage d’une expo ou dans la découverte et le lien avec les artistes.
À la suite de ce stage, je suis partie travailler dans les Pouilles avec l’association interculturelle Link. C’était l’occasion de voyager et surtout d’apprendre à parler italien en situation. Cette association est tournée à 100% vers la jeunesse européenne et italienne et j’ai pu rencontrer beaucoup plus qu’une seule culture. Avec Link j’ai pu créer un podcast, en italien s’il-vous-plaît, traitant de l’Histoire de l’Art au féminin avec une emphase sur les artistes femmes françaises et italiennes. »
Que vous ont apporté vos études de Lettres Modernes et en quoi vous servent-elles aujourd’hui dans la promotion des collections de musée ?
« Ces études m’ont beaucoup apporté en matière de pensée critique, d’ouverture sur le monde ainsi qu’en rigueur personnelle. J’ai adoré mes études, ce qui m’a permis d’appréhender le monde du travail de manière épanouie. J’ai toujours été heureuse d’aller à la fac et d’y suivre les différents modules proposés. Cela m’a rassurée dans mes choix et m’a encouragée à me faire confiance pour la suite de mes études et de mon insertion professionnelle. J’ai aussi pu développer et affûter intensément mes connaissances culturelles, ce qui me donne une légitimité dans mon début de carrière. »
Pourquoi aviez-vous choisi la mineure Société et Politique ?
« J’avais choisi la mineure Société et Politique afin d’avoir un ancrage entre le culturel et l’actualité. C’était également un bon moyen pour garder l’Histoire comme matière, et je remercie encore M. Chaplain pour ces cours passionnants du vendredi (il fallait quand même une certaine discipline pour les suivre !).
Cette mineure m’a apporté une rigueur dans mon travail aujourd’hui. Elle m’a surtout appris à mieux comprendre les enjeux politiques et à m’intéresser chaque jour à l’actualité, aussi bien française que mondiale. »
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’UCLy ?
« J’ai un excellent souvenir de mes études à l’UCLy et suis incroyablement reconnaissante à la Faculté des Lettres pour toutes les opportunités qu’elle m’a offertes. Que ce soit en termes d’enseignement où toutes et tous les professeurs que j’ai eus ont toujours été investis, comme au niveau culturel avec une grande offre de spectacles vivants, d’approfondissements en théâtre ou en opéra.
L’UCLy m’a également accompagnée lors de mon voyage Erasmus+ au Liban. Et c’est certainement grâce à cette première expérience à l’international que j’ai aujourd’hui la motivation de partir seule m’investir dans des pays étrangers. »