Jérôme Moreau : nouvel enseignant-chercheur à la faculté de théologie

Cette année, Jérôme Moreau enseigne le judaïsme hellénistique et plusieurs cours de grec ancien.

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Parisien d’origine, j’ai une double formation. En lettres classiques d’abord, à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, avec l’agrégation puis un doctorat en lettres classiques, avec une thèse sur Philon d’Alexandrie, un précurseur des Pères de l’Église dans le milieu juif, ce qui m’avait déjà beaucoup rapproché des questions d’Écriture.

En parallèle, j’ai entrepris des études de théologie à Strasbourg, puis à la faculté Notre Dame à Paris ; études que j’ai reprises ici à la Faculté de Théologie de Lyon jusqu’à la licence canonique.

Quel est votre parcours professionnel ?

J’ai enseigné plusieurs années à l’Université dans le cadre de ma thèse et au terme de celle-ci. J’ai également bénéficié à cette époque de deux années consacrées entièrement à la recherche, à Jérusalem et à Paris. Depuis, j’ai enseigné neuf ans dans le secondaire, notamment ces six dernières années en banlieue lyonnaise, tout en assurant des vacations dans diverses universités, dont l’UCLy.

Quels sont vos domaines de recherche ?

Depuis longtemps, je m’intéresse à la convergence entre la révélation juive et l’héritage classique, qui est passé par la langue grecque. Mon principal domaine de recherche est donc le judaïsme hellénistique, c’est-à-dire le judaïsme de langue grecque, qui inclut par exemple le livre de la Sagesse, mais surtout l’œuvre majeure de Philon d’Alexandrie.

Quelles responsabilités avez-vous cette année à l’UCLy ?

J’enseigne plusieurs cours de grec du Nouveau Testament ; j’assure également un cours sur le judaïsme hellénistique ainsi qu’un cours en lettres modernes sur « La bible comme littérature » pour permettre à des étudiants de Lettres de se familiariser avec le texte essentiel y compris pour leur culture. Je suis par ailleurs intégré à l'UR, pôle 2 " Bible, littératures et cultures antiques".

J’enseigne également un cours par semaine à l’ICP, en ce moment sur saint Jean, puis sur le Nouveau Testament.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre l’UCLy ?

J’avais l’espoir de pouvoir mettre en cohérence mes deux motivations professionnelles : poursuivre l’enseignement auprès d’étudiants ou d’adultes et continuer la recherche sur mes domaines de prédilection. Le poste que j’occupe désormais me permet cela, dans des conditions privilégiées où l’enseignement et la recherche se nourrissent réciproquement.

À titre plus personnel, je suis ravi d’enseigner dans ce lieu que je connais bien, où j’ai été très heureux en tant qu’étudiant et comme enseignant-vacataire. Quand l’occasion s’est présentée, c’était donc une grande chance et je n’ai pas hésité à intégrer l’UCLy.

En dehors de votre travail académique, avez-vous d’autres sujets de prédilection ?

Je suis très engagé depuis plusieurs années aux Alternatives catholiques, l’association qui gère le café Le Simone, rue Vaubecour. J’ai même accepté d’en assurer la présidence cette année. Cette association, au service du diocèse, vise à favoriser l’engagement des jeunes catholiques par la formation et l’action, dans la lignée de la doctrine sociale de l’Église.

Nous espérons relancer la dynamique après les années Covid, avec un petit groupe de bénévoles très impliqués qui ne demande qu’à s’élargir.

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La Faculté de Théologie est un lieu d’enseignement et de recherche en théologie, dans la tradition universitaire de l’Église catholique. De droit pontifical, elle délivre les diplômes canoniques.

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