Mahaut, ancienne étudiante de Lettres en Master de Relations Internationales

Mahaut : Master de Relations Internationales après la Licence de Lettres modernes

Diplômée en 2023 de la Licence de Lettres modernes mineure Société et politique, Mahaut revient pour nous sur son parcours en Master.

Après une première année en Master de Relations Internationales, Coopération Culturelle et Linguistique, elle se spécialise en M2 dans la gestion de programmes internationaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux.

Retour sur ses années à l’UCLy, son Master et ses stages.

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

J’ai commencé par un baccalauréat littéraire. À l’époque, je ne savais pas encore exactement ce que je voulais faire après le lycée. J’ai découvert la Licence Lettres modernes, qui associait la littérature à différentes mineures. Celle axée sur la société et la politique m’a particulièrement intéressée, car elle apportait un bon complément.

Après la Licence, j’ai postulé à plusieurs Masters dans le domaine culturel, un univers qui me passionne. Notamment dans le secteur du cinéma, mais aussi dans le secteur des relations internationales. J’ai été prise en Master de Relations Internationales, Coopération Culturelle et Linguistique à Lyon 3.

En quoi consiste votre Master de Relations Internationales, Coopération Culturelle et Linguistique ?

Les profils des étudiants y sont très variés. Les premiers cours étaient plutôt généralistes :

  • Puissance nucléaire à l’échelle mondiale,
  • Théories de la géopolitique,
  • Histoire des relations internationales,
  • Cybersécurité,
  • etc.

En deuxième année, il était possible de se spécialiser. Comme la diplomatie m’a beaucoup intéressée, j’ai choisi de m’orienter vers une deuxième année de master spécialisée dans la gestion de programmes internationaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux, avec un focus sur les ONG.

J’y ai appris la gestion de projet, comment mener une mission dans une ONG, rechercher des mécénats, communiquer entre organisations… le tout avec une base solide en diplomatie et géopolitique.

Le fait de ne pas avoir fait une licence axée sur les sciences politiques a-t-il été un obstacle ?

J’avais certes quelques lacunes au départ, et il m’a fallu m’approprier certaines notions peu familières. Mais avec un peu de travail, j’ai su m’adapter et avoir les compétences nécessaires pour réussir les partiels. Certains cours étaient d’ailleurs pensés comme des introductions, ce qui facilitait l’adaptation.

J’ai aussi découvert d’autres façons de penser et d’analyser, différentes de celles enseignées en Lettres. La complémentarité entre méthode littéraire et approche des sciences politiques s’est révélée très enrichissante.

Parlez-nous du stage que vous avez effectué en première année de Master de Relations Internationales ?

J’ai eu la chance de faire un stage de quatre mois dans une agence conjointe des Nations Unies et de l’OMC, appelée le Centre du commerce international. Ma mission consistait à identifier des partenariats économiques et à les répertorier sur une plateforme visant à faciliter l’exportation de produits issus de pays en développement.

Ce qui m’a le plus marquée, c’est de voir concrètement comment fonctionne l’ONU. C’est une structure qui agit comme un État sans en être un. Les employés sont rémunérés par l’ONU, une police onusienne existe au sein de ses bâtiments, et même la police suisse ne peut y entrer sans autorisation.

Ce stage m’a permis de mieux comprendre les rouages de la diplomatie internationale et le rôle des agences spécialisées. Genève, en tant que ville, reflète aussi parfaitement cette dynamique internationale.

Et votre deuxième stage à venir ?

Cette année, la recherche de stage a été particulièrement compliquée. Le secteur des ONG a été fortement touché par la décision de Donald Trump de démanteler l’agence USAID, qui finançait environ 40 % du budget mondial des ONG. Beaucoup de structures ont supprimé leurs offres de stage, et même les postes salariés étaient menacés.

Heureusement, j’ai fini par décrocher un stage à la Biennale de la danse, au sein du service des relations internationales. Je vais m’occuper de l’accueil des professionnels. Mon parcours culturel en Licence de Lettres modernes m’a vraiment aidée lors de l’entretien. J’ai pu évoquer mes expériences avec la Maison de la Danse et valoriser mes souvenirs et connaissances du secteur.

Que vous ont apporté vos années d’études en Lettres modernes à l’UCLy ?

J’ai beaucoup apprécié cette licence. Les partenariats culturels avec la Maison de la Danse, les Célestins et l’Opéra m’ont permis de relier littérature et culture de manière concrète. Cela m’a donné un vrai atout lors des sélections en master. Notamment face à des candidats venant de science politique ou de droit.

La licence m’a permis de développer des capacités analytiques, critiques et rédactionnelles, mais aussi d’adopter une approche plus humaine et culturelle des relations internationales. Je me souviens, par exemple, du festival de théâtre Sens Interdits, qui abordait des enjeux liés à l’Ukraine. La culture permet de traiter des sujets géopolitiques selon des angles différents, et cette perspective s’est avérée très précieuse dans mes cours.

La mineure Société et Politique a-t-elle été pertinente dans la suite de votre parcours ?

Oui, très. La mineure Société et Politique m’a donné des bases essentielles pour poursuivre dans les relations internationales. Je ne suis pas certaine que j’aurais été acceptée en master sans cette spécialisation.

Je pense notamment au cours de géostratégie de Monsieur Deshors, qui parvenait à rendre compréhensibles des enjeux complexes. Ces notions me sont revenues en mémoire en master, et m’ont permis de mieux approfondir certains sujets.

À quel métier vous destinez-vous ?

Je n’ai pas encore d’idée précise, mais je sais que le secteur culturel est celui qui m’anime le plus. J’aimerais travailler dans la préservation du patrimoine culturel (monuments, structures en péril…). C’est un sujet qui me passionne et sur lequel je fais actuellement mon mémoire.

Je pourrais aussi me diriger vers l’organisation d’événements culturels à l’international. Une belle manière de combiner mes deux domaines de prédilection.

Quels conseils pourriez-vous donner aux futurs étudiants de l’UCLy ?

Développez votre réseau étudiant, impliquez-vous dans la vie de l’UCLy, participez aux associations. Ces engagements ne sont pas trop prenants, mais peuvent s’avérer très enrichissants.

N’hésitez pas non plus à échanger avec les professeurs, qui sont accessibles et à l’écoute. Le cadre de l’UCLy permet une proximité et un suivi qu’on ne retrouve pas forcément ailleurs dans le supérieur, alors profitez-en.

Tous les liens que vous créerez pendant vos études peuvent vous être utiles par la suite.

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