Léa, étudiante en L3 Lettres modernes revient sur ses stages dans la culture

Stages dans la culture : l’expérience de Léa

Étudiante en troisième année de Lettres modernes mineure Métiers de la culture, Léa revient sur ses stages au Musée des beaux-arts et sur le Festival Woodstower.

La mineure Métiers de la culture de la Licence de Lettres modernes offre aux étudiantes et étudiants l’opportunité d’effectuer des stages dans la culture en 2ème et 3ème année.

Grâce aux stages intégrés à la formation, j’ai pu découvrir concrètement différents univers, du musée au festival, et affiner peu à peu mon projet professionnel.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours en Licence de Lettres modernes avec la mineure Métiers de la Culture ?

Dès le début de mes études, j’ai su que je voulais allier mon intérêt pour la littérature à une ouverture sur le monde de la culture au sens large. C’est ce qui m’a conduite à choisir cette licence sur Parcoursup.

La mineure Métiers de la Culture représentait un véritable atout pour moi. Je pouvais allier ma passion pour la littérature à mon attrait pour le monde de l’art et de la culture. J’ai toujours souhaité exercer un métier en lien avec le milieu culturel.

La possibilité d’effectuer des stages au cours de la licence m’a permis d’intégrer différentes structures culturelles, ce qui a conforté mon choix. Cette mineure complète ma formation en apportant une dimension professionnelle, en lien direct avec mes aspirations.

Vous avez réalisé votre stage de deuxième année au Musée des Beaux-Arts de Lyon. En quoi consistait votre mission ?

Au Musée des Beaux-Arts de Lyon, j’étais rattachée au service du développement. Ma mission principale était liée au mécénat et aux partenariats :

  • Recherche de mécènes
  • Préparation de supports de communication
  • Veille sur les appels à projets
  • Contribution à l’organisation d’événements pour les partenaires

Ce premier stage dans la culture m’a permis de développer des compétences en communication, en rédaction de contenus institutionnels, en organisation d’événements, ainsi qu’en recherche de financements. J’ai aussi appris à m’adapter à un environnement institutionnel exigeant.

Pour votre troisième année, vous avez choisi un environnement très différent en rejoignant le Festival Woodstower. Pourquoi ce choix ?

Après une première expérience dans une institution muséale, j’avais envie de découvrir un autre type de structure culturelle, plus ancrée dans l’événementiel et le spectacle vivant. Le Festival Woodstower m’a attirée pour son ambiance plus informelle, son engagement écologique et social, et son public jeune et diversifié.

Je voulais comprendre comment fonctionne un événement culturel de grande envergure dans un cadre plus dynamique et opérationnel, en lien direct avec les publics et les partenaires privés.

Quelles étaient vos missions au sein du festival et en quoi étaient-elles complémentaires de celles du Musée des Beaux-Arts ?

Les missions étaient assez similaires. Je travaillais autour du mécénat et des partenariats. Cependant, le contexte était différent. En effet, il n’y a pas de service dédié aux partenariats au sein du festival. C’est le directeur et la responsable de communication qui s’occupent de cet aspect. Mes missions consistaient à rechercher de nouveaux partenaires privés, préparer des dossiers de présentation du festival, suivre les contreparties offertes aux mécènes, et participer à la mise en place d’actions de visibilité pendant l’événement.

C’était très formateur car, contrairement à une institution comme le musée, le cadre était plus flexible et impliquait un travail de terrain très concret. J’avais également l’occasion de faire preuve d’initiatives, ce qui était moins possible au musée. Ces missions étaient complémentaires de celles réalisées au musée car, même si elles relevaient du même domaine, les approches, les délais et les enjeux étaient très différents. Le festival m’a permis de travailler dans un environnement plus opérationnel, plus proche du public, et avec un fort esprit d’équipe.

Travailler dans un festival a-t-il nécessité des compétences ou une approche différente par rapport au musée ?

Oui, c’est une approche différente. On voit plusieurs aspects du milieu culturel, avec un rythme plus soutenu et une polyvalence nécessaire. Le travail de mécénat reste similaire sur le fond, mais on adapte sa recherche et sa communication selon la structure.

Au musée, l’approche est plus institutionnelle, plus cadrée, avec des processus plus longs et des interlocuteurs souvent issus du monde académique ou du mécénat traditionnel. Le festival, quant à lui, m’a plus ancrée dans le terrain grâce à une dimension humaine très forte. Cela m’a permis de développer une autre forme de professionnalisme, fondée sur l’autonomie et le travail en équipe.

En quoi ces stages dans la culture ont-ils enrichi votre parcours universitaire et votre projet professionnel ?

Ces deux stages dans la culture m’ont apporté autant sur le plan professionnel que personnel. Ils m’ont permis de développer mes compétences, de mieux comprendre le fonctionnement des structures culturelles, et d’affiner mon projet professionnel. Enfin, j’ai gagné en autonomie, en rigueur, et en confiance.

Ces immersions m’ont aussi permis de me créer un réseau et de rencontre des acteurs du monde culturel avec lesquels je serai, peut-être, amenée à collaborer dans l’avenir.

La formation en Lettres modernes et la mineure Métiers de la Culture vous ont-elles bien préparée à ces expériences professionnelles ?

Les cours théoriques m’ont fourni des connaissances générales utiles (en communication, en droit, en mécénat) que j’ai pu mettre en pratique sur le terrain. Surtout, la mineure Métiers de la Culture nous a laissé une grande autonomie pour trouver et gérer nos stages, ce qui a été très formateur.

Ces stages ont-ils modifié ou renforcé votre vision des métiers de la culture ?

Oui, ils ont clairement renforcé ma vision. Avant mes stages, j’avais une image assez floue et idéalisée du secteur culturel. Travailler à la fois dans une grande institution comme le Musée des Beaux-Arts et dans un événement comme le Festival Woodstower m’a permis de voir la diversité des métiers et des approches. J’ai compris que derrière chaque projet culturel, il y a beaucoup de stratégie, d’organisation, de négociation, mais aussi de passion.

Ces expériences m'ont fait prendre conscience que les métiers de la culture ne se limitent pas à la création artistique. Ils englobent aussi des compétences en gestion, en communication, en finance ou en droit. Ils nécessitent une vraie polyvalence. Cela m’a motivée à poursuivre dans cette voie, notamment dans les domaines du mécénat et de la gestion de projets culturels.

Après ces immersions dans des structures culturelles différentes, avez-vous une idée plus précise du métier vers lequel vous souhaitez vous orienter ?

Oui, ces expériences m’ont permis de préciser mon projet. J’ai choisi deux stages dans des services de développement, ce qui m’a permis de découvrir le métier de chargé de mécénat et de partenariats. C’est un métier qui me plaît car il fait appel à des domaines variés comme le droit, l’économie, la culture et la philanthropie.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiants qui hésitent à choisir la mineure Métiers de la Culture ?

Je leur conseillerais de suivre cette mineure s’ils sont passionnés par l’art et la culture. Si vous hésitez, fondez votre choix sur ce qui vous anime vraiment. Cette mineure permet de découvrir de nombreuses facettes du secteur culturel et d’acquérir une première expérience concrète grâce aux stages. Les premières expériences sont précieuses, car il est difficile de se faire une place dans le milieu culturel.

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