Conférence de la Faculté de Droit de l'UCLy à Annecy en partenariat avec la Chaire UNESCO « Mémoire, cultures et interculturalité »
Argument général
Bien que consacré normativement depuis le 9 décembre 1948 par la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du crime de génocide, le crime de génocide était resté longtemps non étayé dans son contenu opérationnel, notamment faute d’un support jurisprudentiel international. Et c’est seulement avec l’avènement des tribunaux pénaux internationaux ad hoc, l’un pour l’ex-Yougoslavie (1993-2017) et l’autre pour le Rwanda (1994-2015), que ce crime d’une gravité bien singulière va connaître un début de précision jurisprudentielle au niveau international.
Dans un contexte mondial marqué par de réelles avancées en matière de sanction et de prévention des crimes internationaux, en même temps que par de nouvelles menaces de commission de ces mêmes crimes, il sied de mettre l’accent sur la dissuasion judiciaire pénale, dans sa dimension universelle, ainsi que son impact indéniable dans la gouvernance mondiale. En effet, si la question se pose généralement sur le plan juridique, elle est aussi et fondamentalement d’ordre politique car elle relève de la volonté constante de la Communauté internationale de ne plus laisser de tels crimes impunis.
La présente conférence offre justement l’opportunité de mettre en exergue l’une des missions fondamentales des juridictions pénales internationales, à savoir : sanctionner partout dans le monde les crimes internationaux, dont le crime de génocide, et contribuer ainsi à leur prévention à l’échelle universelle.
Conférencier
Informations pratiques
- Mercredi 12 mars - de 18h00 à 20h00
- UCLy - Campus Alpes Europe - 25 rue de la Cité 74000 Annecy
- Auditorium