Un nouveau recteur à l'UCLy pour un mandat de 5 ans (2024/2029)
Âgé de 48 ans, Grégory Woimbée devient l’un des plus jeunes recteurs de l’histoire de l’UCLy (1). Ayant l’expérience de la recherche et engagé pour l'internationalisation des universités catholiques, il apporte avec lui une riche expérience et une vision qui correspond aux valeurs de l’UCLy. « Les étudiants font partie des biens précieux de notre société : ils y incarnent naturellement l’avenir. Il nous faut les aider à y prendre toute leur part de responsabilité et d’action. » explique Grégory Woimbée.
Pour préparer l’UCLy à aborder de nouveaux défis, il compte poursuivre les réformes menées avec détermination par Olivier Artus : « consolider ce qui a été développé, développer ce qui a été consolidé » déclare le futur Recteur. « J’entends associer tous les acteurs de l’UCLy à l’élaboration d’un plan stratégique. On doit conquérir l’avenir ensemble par le sens du long terme et avec courage ».
Le parcours de Grégory Woimbée est marqué par une grande connaissance des enjeux de l'enseignement supérieur en tant que Vice-recteur à la Recherche et aux Relations Internationales de l’Institut Catholique de Toulouse puis Directeur des Études Doctorales de la Faculté de Théologie de l'Institut Catholique de Paris (ICP).
Sa nomination s'est faite au terme d’un processus de sélection rigoureux, impliquant des salariés de l’UCLy, son conseil d’administration, des représentants de l’Association des Fondateurs et Protecteurs de l'Institut Catholique de Lyon et en particulier les évêques fondateurs de l’UCLy et l’Archevêque de Lyon, notre Chancelier Mgr Olivier de Germay.
L'UCLy tout entière exprime sa profonde gratitude à Olivier Artus pour ses cinq années de dévouement en tant que Recteur. Sous sa direction, notre institution s’est consolidée et développée pour atteindre une nouvelle dimension académique et institutionnelle, au sein du monde universitaire lyonnais.
Grégory Woimbée : « l'excellence par l’empathie »
Le nouveau Recteur arrive à Lyon avec une vision claire : mettre en avant les valeurs d'excellence académique, de recherche rigoureuse et d'engagement communautaire de l’UCLy, tout en s'attachant à internationaliser l'Université et à cultiver « l’excellence par l’empathie » (2). « L’Université est d’abord et avant tout une communauté, elle est faite de personnes animées d’un même esprit et poursuivant un même but ».
Grégory Woimbée a consacré une grande partie de sa carrière à l'Institut Catholique de Toulouse, où il a gravi les échelons académiques, de chargé d’enseignement à Professeur, puis finalement Vice-recteur Recherche et Relations internationales de 2014 à 2022. « Mon expérience à Toulouse m'a permis de comprendre l'importance de la recherche et de la collaboration internationale. Je suis convaincu que ces éléments sont essentiels pour le développement de notre Université » explique-t-il.
En dehors de ses accomplissements académiques, Grégory Woimbée a également démontré un profond engagement pastoral : « cela m'a appris la valeur de l'écoute et du service, des qualités que j'entends bien intégrer dans ma mission à l'Université Catholique de Lyon. »
Sa conviction, qui considère l’empathie comme nécessaire à la gouvernance, est chère à l'UCLy depuis sa création il y a près de 150 ans. Préférer cette approche à la compétition et à la sélection, c’est créer une Université où chacun peut réussir et trouver sa place, en valorisant la force collective. « La personne et sa dignité sont au centre du dispositif de l’éducation catholique » explique Grégory Woimbée, « à la fois comme obligation que l’on se donne dans sa manière de faire, mais également comme héritage que l’on se fait un devoir de transmettre. »
(1) Deux recteurs ont accédé à cette responsabilité avant l'âge de 40 ans, dont le Père Pierre Dadolle (1894-1906) et le Père Pierre Gardette, Recteur de l'UCLy pendant 19 ans de 1945 à 1964.
(2) Dans sa lettre d'intention au moment de sa candidature au poste de Recteur de l'UCLy, le Père Grégory Woimbée précisait sa pensée sur cette notion "d'excellence par l'empathie". « Elle semble au premier regard une expression contradictoire, parce que notre monde aspire à exceller par sélection et compétition, par élimination du plus faible, du moins utile. Cette maxime est un message puissant : elle dit que nous pouvons tous réussir, tous trouver notre propre voie, notre place dans la société et pour le service de la société (...) et que nous ne sommes forts que collectivement, les plus faibles parmi nous. L'empathie n'est pas un mot, c'est une méthode ou un instrument de gouvernance (...). L'empathie ou la miséricorde n'est pas un but, mais un chemin sur lequel l'excellence reste le but (...). »