Stefen Magnin, étudiante du DU philosophie de l'ostéopathie

CIE - Centre Interdisciplinaire d'Éthique

« J'ai été particulièrement séduit par l'approche historique de la relation corps-âme-esprit, ainsi que l'anthropologie du corps. »

Stefen Magnin nous parle du DU Philosophie de l’Ostéopathie.

Stefen Magnin témoigne à propos du DU Philosophie de l'Ostéopathie

Intégrer le DU Philosophie de l'Ostéopathie

Comment avez-vous eu connaissance du DU « Philosophie de l’ostéopathie » ?

J'ai connu le DU en surfant sur le net, par hasard. Mais il y a peut-être eu une conférence donnée par JMG à Vienne sur l'ostéopathie, dans laquelle le DU a du être évoqué.


Pourquoi vous êtes-vous inscrit à cette formation ?

Je me suis inscrit par curiosité, pour toucher du doigt d'autres disciplines, faire des passerelles de réflexion, échanger, et nourrir ma pensée ostéopathique.

Les apports du DU dans la pratique du métier d'ostéopathe

Que vous apporte cette formation par rapport à votre formation initiale d’ostéopathe ?

Ce DU ouvre l'esprit, décentre le débat, met en perspective des ressentis et des idées. Il fait émerger des réflexions, nourrit la boîte à pensées, et permet des rencontres d'ostéopathes et de praticiens de divers horizons. Ceci est déjà une richesse en soi dans un métier de soliste parfois.


Y a-t-il déjà pour vous une forme de mise en application de ce que vous travaillez au DU dans votre quotidien d’ostéopathe ?

Il n'y a pas de mise en application pratique. Cependant les échanges d'idées diverses nourrissent une autre forme de compréhension de ce qui peut se jouer en séance. Le changement se situe plutôt dans ce que le DU m'a donné à découvrir d'écrits et d'approches diverses de l'humain. Cela permet ainsi d'ouvrir mon champ de réflexion autour de la pratique. Ainsi j'ai pu modifier les grilles de lectures en les élargissant.

Le contenu de la formation DU Philosophie de l'Ostéopathie

Que pensez-vous de l’articulation entre réflexion philosophique et travail pratique durant la formation ?

Le travail pratique s'est surtout centré sur la perception ostéopathique et non ostéopathique, sur les modalités de cette perception et sur la façon de la communiquer. J'ai plus été nourri par le contenu théorique. Le grand écart avec la pratique m'a parfois déstabilisé, même si j'en percevais le sens.


Comment cette formation vient questionner votre activité professionnelle ?

Ce DU est venu questionner ma pratique sur l'éthique, et mon travail de mémoire me permet d'ouvrir grand mes yeux et mes oreilles sur un champ très vaste de compréhension de l'humain, hors sphère ostéopathique, que ce soit sur le plan anthropologique, psychanalytique, philosophique etc... Les échanges autour de l'histoire mettent en lumière l'importance de la prise de distance avec certains textes parfois, et sont très utiles pour garder un esprit critique.


Lors des sessions, quelle est la thématique qui vous a le plus marqué et pourquoi ?

J'ai été particulièrement séduit par l'approche historique de la relation corps-âme-esprit, ainsi que l'anthropologie du corps. Les discussions autour de la vérité ont été très nourrissantes. C'est difficile de faire ressortir un seul sujet, tant l'articulation entre tous est porteuse de sens.

Que souhaitez-vous dire à des ostéopathes qui découvrent l’existence de cette formation ?

Cette formation est faite pour les ostéopathes curieux, désireux de ne pas se borner à une vision ostéo-ostéopathique de leur travail. Pour les ostéopathes qui souhaitent partager sur leur pratique, leurs perceptions, sans rechigner à les remettre en question. Il faut donc se montrer apte à accepter la pluralité d'ostéopathies, d'idées, et de façon d'appréhender l'humain.