À partir de l’analyse de la migration progressive d’une famille capverdienne aux États-Unis sur quatre générations, à partir d’un pionnier qui ouvre le chemin migratoire, il sera question de montrer comment les personnes de la famille sont liées par l’obligation de se transmettre le capital migratoire.
Les possibilités de transmission de ce capital s’effectuent en relation aux lois migratoires et au marché du travail des pays d’accueil. Les obligations qui relient entre eux les membres d’une même famille en migration, malgré parfois la séparation pour de longues années entre différents continents, entre ceux qui restent et qui attendent et ceux qui partent, entrainent des problèmes affectifs et des perturbations psychologiques, lorsque l’ensemble des composantes de la parenté sont mises à contribution pour la réalisation du projet migratoire d’une famille prise ici dans son ensemble : l’individu se trouve enrôlé dans le projet migratoire collectif, celui d’une famille comme de l’unité migratoire, dans ce cas.
Informations pratiques
- Conférence ouverte à tous sur inscription
- Mardi 16 septembre 2025 | 9H30 - 11H45
- UCLy | Campus Saint-Paul | 10 place des archives 69002 Lyon
- Amphithéâtre Aristote A151