Espace(s) et mouvement(s) : le proche et le lointain

Projet phare 2020-2025 du Groupe de recherche 3 - Culture(s), langue, imaginaires

Présentation du Projet phare porté par le Groupe de recherche 3 de l’UR CONFLUENCE : Sciences et Humanités sur la période 2020-2025

Résumé du projet phare Espace(s) et mouvement(s) : le proche et le lointain

La recherche du pôle s’intéresse au rapport dialectique entre espace et mouvement, sous l’angle de l’articulation entre le proche et le lointain, dans la langue, le discours et la littérature pour caractériser les imaginaires du monde, grâce à une expertise linguistique, littéraire, culturelle et interculturelle reconnue. La thématique spatiale a été analysée à partir de trois dimensions transversales :

  • la dimension concrète, tangible de l’espace devenu territoire (lieu habité, façonné, délimité,
    cartographié, disputé…) ;
  • la dimension dynamique de la spatialité, sa fluidité et son va-et-vient entre le proche et le lointain
    (flux, circulations, échanges, migrations humaines, espaces frontaliers…) ;
  • la dimension symbolique de l’espace habité par l’imaginaire (géographies symboliques, usages
    politiques, religieux, identitaires de l’espace, espaces de liminalité…).

Ce projet s’est décliné en trois axes thématiques pluridisciplinaires :

  • Ici et ailleurs : voyages et découvertes ;
  • De l’espace à l’environnement : espaces de liminalité entre humains et non-humains ;
  • Mondialisation, espaces d’échange, espaces conflictuels.

Le projet phare a exploré :

  • la problématique de la spatialité liminale (dimensions concrète et symbolique) pour contribuer, par une approche pluridisciplinaire, au renouvellement des Border Studies considérant la haute complexité et conflictualité dans les relations internationales67, apportant ainsi un nouvel éclairage intégrateur et multiscalaire ancré dans diverses aires culturelles du monde68. Diverses communications et publications explorent la liminalité, y compris dans son volet conflictuel. Des évènements scientifiques ont également approfondi cette problématique, que ce soit pour explorer l’espace urbain et ses marges (2022), le phénomène frontalier, ou bien pour analyser la manière dont la langue exprime la relation du locuteur à l’espace territorialisé.
  • la dimension dynamique de la spatialité entre le proche et le lointain, à travers la problématique des circulations, échanges et mobilités et les imaginaires associés. Cette dimension a fait l’objet de plusieurs conférences de chercheurs internationaux (France, Italie, Argentine) invités dans notre séminaire de recherche et de plusieurs communications et publications. Exemple : le cas des migrations humaines contemporaines reconfigurant les identités nationales dans l’espace post-soviétique au XXIe siècle (Olivier Ferrando, 2024). Une candidature à projet ANR a été élaborée sur cette thématique.
  • D’un point de vue méthodologique, notons un profond renouveau d’une référence majeure de la recherche sur l’imaginaire (Les structures anthropologiques de l’imaginaire de Gilbert Durand, 1960) grâce à l’approche résolument novatrice de l’anthropologie neurocognitive développée par Fabio Armand (pôle 3), Marie-Agnès Cathiard (IRIS, UGA) et Christian Abry (ICP).

Aboutissements

De nombreuses communications et publications, dont trois journées d’étude (2019, 2021, 2022) et
cinq colloques pluridisciplinaires (2022, 2023, 2024), suivis de la publication des actes (2023, puis
deux publications à venir 202474 et 2025.

Culture(s), langue, imaginaires arbre sur un plateau

Les chercheurs de ce pôle s’intéressent notamment au rapport dialectique entre espace et mouvement, sous l’angle de l’articulation entre le proche et le lointain, dans la langue, le discours, la littérature et l’imaginaire.