Généalogiste : retour sur le stage de Calliopé
Calliopé est étudiante en troisième année de Licence d’Histoire mineure Science politique - Géopolitique.
Témoignages Choisir son orientation Histoire
mise à jour le 25 septembre 2025
UCLy
« J’ai choisi la Licence de l’UCLy principalement pour son aspect pluridisciplinaire qui m’a attirée. »
Pour son stage de fin de deuxième année, elle a choisi Coutot-Roehrig, généalogiste successoral.
« Réaliser un stage en généalogie successorale était pour moi une évidence, voulant exercer cette profession depuis mes treize ans. »
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce métier, pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le travail d’un généalogiste successoral ?
Un généalogiste successoral est un professionnel spécialisé dans la recherche d’héritiers dans le cadre d’une succession. Il est le plus souvent mandaté par un notaire, mais peut intervenir à la demande d’autres acteurs.
Son rôle est d’identifier et de localiser les ayants droits dans plusieurs contextes :
- Vérification d’absence de réservataires. Des héritiers protégés par la loi qui ne peuvent être exclus de la succession ;
- Vérification de dévolution. Confirmation de l’ordre légal dans lequel les héritiers doivent recevoir la succession, en fonction de leur lien de parenté avec le défunt ;
- Ou encore, concernant des biens vacants.
Quelles ont été vos missions principales au sein du généalogiste Coutot-Roehrig ?
Mes missions consistaient principalement en des interventions ponctuelles sur divers dossiers. Ceci me permettant d’explorer de nombreux aspects du métier de généalogiste sous différentes formes. Par exemple, j’ai été chargée de retrouver les coordonnées d’héritiers identifiés, puis d’organiser les résultats au sein de tableaux généalogiques structurés.
Par ailleurs, j’ai également dû vérifier les liens de filiation entre différentes branches familiales en retraçant leur histoire à travers les décennies. Notamment, à partir des recensements de population. En complément, certaines recherches étaient plus ciblées et portaient sur la localisation précise d’une date ou d’un lieu de naissance, de décès ou de mariage. Coutot-Roehrig dispose d’une des bases de données les plus importantes, avec plus d’un milliard de données, permettant d’opérer des recherches efficaces et précises.
De plus, j’ai eu l’opportunité de me rendre en salle d’archives pour consulter des documents non disponibles en ligne. Soit en raison de leur ancienneté, soit en raison de leur nature spécifique (jugements de divorce, déclarations de succession, fiches de décès, etc.).
En somme, si les missions étaient similaires dans leur forme, chacune présentait des particularités uniques selon le contexte du dossier.
Quelles compétences acquises en Licence d’Histoire vous ont été utiles lors de ce stage ?
De manière générale, les méthodes de recherches et la rigueur académique m’ont permis de fournir un travail aussi précis que possible. Je peux également faire un parallèle entre l’exercice de l’étude critique de document, qui nous est enseigné, et la capacité à chercher ainsi que de croiser des sources. En effet, les documents (les plus anciens essentiellement) peuvent contenir des erreurs ou des anomalies. Il est donc essentiel de garder une distance critique vis-à-vis de ceux-ci. Comme enseigné à la faculté.
Avez-vous développé de nouvelles compétences ?
Ce stage de généalogiste m’a permis d’être plus à l’aise avec les notions juridiques précises qui existent dans le cadre des successions. De plus, au fil des semaines j’ai acquis plus de fluidité avec les bases de données. J’ai enfin pu développer des automatismes quant aux méthodes de recherches.
Ce stage vous a-t-il donné envie de poursuivre vers le métier de généalogiste ?
Oui, mon stage a confirmé mon choix quant à mon souhait d’avenir professionnel au sein de la généalogie successorale.
Que diriez-vous à un lycéen qui hésite à faire des études d’Histoire par peur du manque de débouchés ?
Je suis convaincue que les études d'Histoire offrent un éventail de débouchés bien plus large qu'on ne le pense généralement. Mon témoignage en est la preuve.
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