Un rapprochement avec l’université publique

Les premiers contacts : la philosophie en éclaireur

Au milieu des années 1970, l’Université catholique de Lyon commence à tisser des liens plus étroits avec l’enseignement supérieur public. Ce rapprochement s’amorce en philosophie, sous l’impulsion de Pierre Gire, professeur à l’UCLy.
Il est le premier à négocier avec l’État afin que certains cours puissent être reconnus par les universités lyonnaises. Cette démarche pionnière marque une étape décisive : elle ouvre la voie à une meilleure intégration de l’UCLy dans le paysage académique national, sans renoncer à son identité propre.

Vers la reconnaissance académique

Les discussions engagées en philosophie se poursuivent et s’élargissent au fil des décennies. Elles débouchent, en 2003, sur une convention historique signée avec l’Université Lyon III.
Désormais, la licence de philosophie délivrée à l’UCLy est reconnue comme diplôme d’État. Les étudiants de l’UCLy doivent pour cela s’inscrire en double cursus à Lyon III, ce qui leur garantit une reconnaissance nationale tout en suivant leur formation au sein de l’université catholique.

Une étape vers l’ouverture

Ce rapprochement symbolise une dynamique de confiance et de coopération :

  • pour l’UCLy, il s’agit d’assurer à ses étudiants une meilleure reconnaissance académique et professionnelle ;
  • pour l’université publique, il marque la reconnaissance de la qualité de l’enseignement dispensé à l’UCLy.

Cette collaboration, amorcée en 1975 et concrétisée en 2003, illustre la volonté de l’UCLy d’inscrire ses formations dans un cadre plus large, en combinant exigence académique, identité chrétienne et reconnaissance nationale.