« Les appareils conceptuels sont faits pour favoriser le contact avec la réalité que l’on veut expliquer, et non pour nous en éloigner »
Léon XIV, Exhort. Ap. Dilexi te 2025, citant François, Exhort. Ap. Evangelii Gaudium, 2013, §194.
La Faculté de Sciences Sociales a été érigée en septembre 2025 au sein de l'UCLy. Elle ouvrira à la rentrée universitaire 2026. Elle propose un Master (Licence canonique) et un Doctorat en Sciences Sociales (ethnologie, anthropologie, sociologie, histoire, sciences de l’éducation) dans le domaine des vulnérabilités.
De droit pontifical, la Faculté de Sciences Sociales délivre des diplômes du Saint-Siège (diplômes canoniques) reconnus au niveau européen (processus de Bologne, 1999) et français (accords France-Saint Siège, 2008[1]).
Elle permet également aux étudiants qui le souhaitent de suivre un double cursus avec l’Université de Perugia (Italie).
La recherche à la Faculté en Sciences Sociales est adossée à l’Unité de Recherche Confluence : Sciences et Humanités (EA1598) de l’UCLy et en particulier à ses groupes de recherche (GR) : Théologie, philosophie et sciences religieuses en contexte contemporain (GR 1) ; Culture(s), langue, imaginaires (GR 3) ; Personne, accompagnement et éducation (GR 4) ; Ecologie, épistémologie, éthique (GR 5).
La Faculté permet de se former aux questions liées aux cultures et aux sociétés, selon les méthodes propres aux sciences sociales. Elle prend appui sur l’ethnologie, la sociologie, l’anthropologie sociale et culturelle, l’histoire, les sciences de l’éducation et la psychologie. Elle accueille plus particulièrement des étudiants formés en sciences humaines, en sciences sociales et en sciences religieuses. Pour appréhender les mutations sociales du monde contemporain et donner à ses étudiants des clefs pour s’engager dans la société, elle a choisi de privilégier l’étude des vulnérabilités. Ainsi, elle prolonge et développe les travaux de la Chaire d’Université Vulnérabilités (2019-2024), dont elle est issue.
Placer la vulnérabilité au cœur de la recherche et de l’enseignement en Sciences Sociales, c’est l’envisager comme une notion complexe (« tout est lié[2] ») et intrinsèque au vivant (« nous sommes tous vulnérables »), dans une perspective chrétienne et, plus largement, humaniste. C’est également manifester une préférence pour les populations et les personnes en souffrance ou marginalisées.
[1] Le décret n° 2009-427 du 16 avril 2009 porte publication de l'accord de décembre 2008 entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance par l'État français des grades et diplômes délivrés par les facultés ecclésiastiques dûment habilités par le Saint-Siège. Il reprend l'architecture des accords de même nature qui ont été passés dans le cadre du processus de Bologne de 1999.
[2] Pape François, Lett. En. Laudato si’, LS 91, 2015.

