Jhade Pelletier, en troisième année de Licence d’Histoire et ancienne secrétaire du BDE, a effectué son stage dans l’association LIÉ.E.S.
L’association a pour but de lutter contre les discriminations de manière intersectionnelle. C’est-à-dire de traiter toutes les discriminations et leurs imbrications :
- Sexisme
- Racisme
- LGBTQUIA+ phobie
- Validisme
- Classisme
- Grossophobie
- Islamophobie
- Antisémitisme
- Agisme
- …
Jhade revient pour nous sur son expérience au sein de l’association lyonnaise LIÉ.E.S.
Découvrez son interview vidéo
Pourquoi avez-vous choisi la Licence d'Histoire ?
Mon objectif était de découvrir en profondeur les matières qui me plaisaient au lycée. Je ne savais pas encore ce que je voulais faire après ma Licence. J’ai donc préféré suivre une Licence pluridisciplinaire comme la Licence d’Histoire de l’UCLy.
Comment avez-vous découvert LIÉ.E.S et choisi d’y faire votre stage ?
J'ai eu du mal à trouver un stage au début, donc j'en ai parlé avec mes amis qui connaissaient l'association LIÉ.E.S parce qu'elle avait fait des conférences ici à l’UCLy, et je suis entrée en contact avec eux. On en a beaucoup parlé et ça s'est avéré positif, donc j'ai commencé mon stage. J'ai bien aimé cette association parce que je me suis sentie utile.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste l'action de l'association LIÉ.E.S et quel rôle vous avez joué pendant votre stage ?
LIÉ•E•Sest une association qui lutte contre les discriminations de manière intersectionnelle, et ça a vraiment une grande importance puisqu'on est vraiment tourné vers l'éducation. On fait des formations pour tous les âges, du collège jusqu'au lycée, université et même dans des entreprises.
Ça permet aussi d'avoir beaucoup d'échanges, de favoriser la construction d'idées et de faire avancer toutes ces problématiques autour des discriminations telles que le sexisme, le racisme ou l'homophobie par exemple.
Pendant mon stage j'ai surtout travaillé aux côtés des deux co-fondatrices de l'association. On a fait de la gestion de projet, de l'administratif. C'était la période estivale, il y avait beaucoup de festivals et d'événements assez festifs. J'ai eu la chance d'être en autonomie sur beaucoup de projets avec une certaine liberté pour des prises d'initiatives et ça m'a beaucoup plu parce que ça m'a permis de développer pas mal de compétences.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Ce que j'ai beaucoup apprécié pendant mon stage, c'est la rencontre avec plein de personnes. Ce côté social, j'ai vraiment apprécié et j'ai aussi aimé développer mes compétences au niveau de la gestion de projet, au niveau de l'organisationnel.
Le travail d'équipe a aussi été une part importante de mon stage parce qu'il y a eu des moments assez difficiles sur des sujets compliqués et c'était important de débriefer pour ne pas prendre parti et ne pas que ça nous impacte personnellement.
En quoi cette expérience chez LIÉ.E.S a-t-elle influencé votre vision de votre avenir professionnel ?
Cet engagement m'a permis de m'investir dans l'association LIÉ.E.S, officiellement, et ça me tient vraiment à cœur parce que j'ai envie d'avoir un impact dans la société.
En plus, ça m'a donné des nouvelles perspectives professionnelles, ça m'a fait découvrir des Master qui m'intéressent, dans des nouveaux secteurs comme l'égalité, l'inclusivité dans les entreprises ou dans les lieux d'enseignement.
Pensez-vous que cette expérience vous a aidée à mieux comprendre les réalités contemporaines de la lutte contre les discriminations ?
La lutte contre les discriminations a toujours été très importante pour moi, mais ça m'a permis de mieux l’appréhender et de mieux la comprendre.
Ça m'a aussi offert des nouvelles opportunités, notamment à l’UCLy, dans le milieu associatif, pour candidater pour un rôle à la Fédération des étudiants sur la responsabilité écologique et sociale. Et j'aimerais peut-être aussi en faire mon métier plus tard.
Quels conseils donnerez-vous à un.e étudiant.e en Histoire qui souhaite faire un stage dans une association comme LIÉ.E.S ?
C'est vrai que faire un stage pendant l'été, au début, je n'étais pas très motivée. Mais finalement je trouve que c'était une super expérience parce qu'au moins on peut comprendre ce qu'on aime et ce qu'on n'aime pas. On découvre un milieu professionnel, on découvre un environnement de travail surtout, avec des méthodes qui sont vraiment différentes de toute notre scolarité. Et c'est vraiment ça que j'ai apprécié.
Et si j'avais un conseil, je dirais qu'il suffit de se lancer un peu dans n'importe quel domaine qui vous intéresse, au moins pour avoir une expérience et voir si ça vous plaît avant de poursuivre vos études là-dedans.
Quel est selon vous l’apport des stages dans un parcours universitaire comme celui de la Licence Histoire ?
Je pense qu'un stage offre une nouvelle grille de lecture de notre Licence et ça permet de s'ouvrir à d'autres disciplines qui gravitent autour de l'Histoire, de la Science politique et de mieux comprendre la société par exemple.
La Licence d’Histoire propose deux parcours en géopolitique et géographie.