Conférence de rentrée des Facultés de Philosophie et de Théologie par François Euvé
Dans la mesure où elle est associée à une technique, la science moderne est sous le signe de la puissance. Elle répond à un désir de l’homme de transformer la nature. On peut y voir une résonance théologique avec l’idée d’un Dieu créateur « ex nihilo » et donc « tout-puissant », l’homme, créé à Son image, participant de cette puissance créatrice. Historiquement, il est pensable que l’émergence d’une telle relation au monde soit liée à une lecture « efficiente » de l’acte créateur divin. Aujourd’hui, cette vision est en crise car nous en percevons les effets pervers. Une autre conception de l’œuvre créatrice pourrait-elle aider science et technique à se mettre davantage au service de l’humain ?
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