Sémiotique et Bible n°108 - Décembre 2002

Bulletin d'études et d'échanges publié par le Centre pour l'Analyse du Discours Religieux

Sommaire de la revue n°108

Lecture du cantique des cantiques – Louis Perrin

Louis PERRIN (CADIR – Lyon) propose ici le compte rendu d’une lecture en groupe du Cantique. Par une analyse précise des dispositifs d’acteurs, de temps et d’espaces, il construit par touches successives la figure du désir déployée par le texte. Celui-ci articule progressivement les deux amants en un couple, c’est-à-dire une « totalité » « ce qui est une unité de désir, ce qui suppose l’étonnante réussite de la tension entre le désirant et l’altérité du désiré ». C’est alors que « le désir, tension lancinante de l’attrait d’une conjonction toujours différée, éclate de puissance. Il devient la force invincible qui fait éclater tout esprit de possessivité, aussi bien dans l’ordre social des propriétés des propriétaires qua dans l’ordre de l’union des amants ».

Horizontalité/Verticalité : deux dimensions de l’espace pour une mise en discours de la foi (Mc 2, 1-12) – Anne Esselbach

Anne ESSELBACH (Faculté de Théologie – Lyon) propose ici une étude du récit de la guérison du paralytique en Marc 2, 1-12. Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un séminaire de sémiotique de la Faculté de Théologie. On y trouvera suivie avec soin et de manière assez exemplaire la démarche d’une analyse des composantes discursive et narrative du texte de Marc, et d’une lecture qui suit avec attention la mise en corrélation des parcours figuratifs du Paralytique et des Scribes d’une part, des Porteurs et de Jésus d’autre part. Ainsi le récit noue-t-il un réseau de relations des figures d’acteurs et des dimensions de l’espace qui donne forme à la signification que la lecture découvre.

Il n’y a que cet étrange (Luc 17, 11-19) – Alain Dagron

Dans cet entretien, radiodiffusé sur RCF Bordeaux le 14 octobre 2001, Alain DAGRON (CADIRAquitaine) commente l’épisode des dix lépreux guéris. Il montre ici comment la guérison opère une séparation dans le groupe des lépreux. Il y a ceux qui sont simplement purifiés, et celui qui se « voit » guéri. Il répond à l’appel qui l’a mis en chemin en rendant grâce à Dieu et en venant s’incliner aux pieds de Jésus, « celui par lequel la vie est venue ».

Lecture de la 1ère Epître à Timothée : la figure de la pitié – Olivier Petit

Après avoir suivi le fil du texte chapitre après chapitre, Olivier PETIT considère l’épître dans sa globalité en prêtant attention à la manière dont la lettre même du texte institue le lecteur comme énonciateur. Cela l’amène à reprendre nombres d’éléments mis en évidence précédemment autour de la figure centrale de la piété.

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