Questions d'esthétique

  • Crédits ECTS : 2
  • Responsable : Monica VENTURI DELPORTE
  • Semestre 2

Prérequis pour le cours

Avoir suivi le cours Qu’est-ce qu’une œuvre? au premier semestre.

Objectifs

  • Les étudiants et étudiantes connaîtront les grandes lignes des courants esthétiques principaux.
  • Ils et elles sauront définir les concepts de la philosophie de l’art tels que le beau, le sublime, le goût, l’éthique, la subjectivité et l’objectivité du jugement, le rapport entre art, science et technique, etc.
  • Ils et elles sauront analyser une œuvre, un artiste ou un mouvement à la lumière des concepts fondamentaux mentionnés ci-dessus.
  • Ils et elles développeront une pensée critique sur les thématiques traitées.

Contenu

Le cours a pour objectif de donner des connaissances de la philosophie de l’art par le biais d’une approche problématisée, axée sur trois questionnements principaux :  quel est le rapport que l’art entretient avec la vérité ? avec la beauté ? avec la morale ?

Le cours suivra une approche chronologique. Cela permettra une mise en perspective des thèses principales sur les questions esthétiques dans les différents contextes philosophiques et historiques des auteurs. Notre point de départ sera les penseurs grecs (Platon, Aristote), suivis par les grands théoriciens des XVIIIe-XIXe, tels Kant, Winkelmann, Burk, Hegel, Nietzsche, jusqu’aux grands auteurs de la philosophie de l’art du XXe (Benjamin). Une attention particulière sera accordée, en fin de cours, à l’esthétique contemporaine, en particulier à celle qui explore les trois concepts du beau, du vrai et de la morale à l’époque postmoderne (Costa, Guattari, Didi-Huberman).

Les théories de chaque auteur seront analysées à la lumière de trois questionnements susmentionnés afin de pouvoir mieux définir les concepts de beau, de vrai et d’éthique dans l’art, ainsi que leur évolution dans le temps.

De nos trois questionnements principaux s’écouleront des axes sous-thématiques qui seront liés aux concepts du beau, du vrai et de la morale, tel le beau, le sublime, le goût, l’éthique, la subjectivité/objectivité du jugement, le simulacre, la copie, le rapport art-science-technique, etc.

Le cours se veut interactif et collaboratif, nourri par les échanges entre l’enseignante et les étudiants et étudiantes eux-mêmes. Des activités de groupe et d’échange tels que des débats, des conversations, des activités de recherche seront mis en place en classe afin de dynamiser le cours et d’assurer davantage d’implication de la part étudiants et étudiantes tout au long du semestre.

Références bibliographiques

  • PLATON, La République, Paris : Flammarion, 1966
  • ARISTOTE, Poétique (édition au choix)
  • KANT Emmanuel, Critique de la faculté de juger, Paris : Flammarion, 2000 (GF)
  • BURKE Edmund, Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau, Paris : Vrin, 2009 (Les philosophiques)
  • DIDI-HUBERMAN Georges, Images malgré tout, Paris :  Minuit, 2004 (Paradoxe)
  • COSTA Mario, Le sublime technologique, Lausanne : Iderive, 1994 (Un œil, une plume)
  • ZEIMBEKIS John, Qu'est-ce qu'un jugement esthétique ?, Paris : Vrin, 2006 (Chemins philosophiques)

Méthodes d’évaluation

Au moins un contrôle continu durant le semestre, et une évaluation terminale pendant la session d’examens.